Policiers agressés à Champigny : la mairie dénonce l'"organisation déplorable" de la soirée

champigny fauré christian 1280
Le premier adjoint à la mairie de Champigny-sur-Marne, Christian Fauré a indiqué mardi que la soirée de dimanche n'avait pas reçu d'autorisation. © THOMAS SAMSON / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
La responsabilité des incidents de dimanche soir incombe à l'organisateur de la soirée, "débordé", selon le premier adjoint de la commune.

Le premier adjoint à la mairie de Champigny-sur-Marne, Christian Fauré, a attribué mardi la responsabilité des incidents de la nuit du Nouvel An à l'"organisation déplorable" de la soirée privée en marge de laquelle deux policiers ont été passés à tabac.

Une soirée sans autorisation. "Il ne s'agit en aucun cas de violence urbaine ou d'affrontements entre bandes ; mais la conséquence d'une organisation déplorable", a déclaré Christian Fautré lors d'une conférence de presse. Cette soirée privée, organisée dans un hangar d'une zone industrielle, n'était autorisée ni par la mairie, ni par la préfecture, qui n'en avaient pas eu connaissance, a-t-il détaillé. "Cette initiative n'aurait pas dû se tenir. C'est un local d'activité économique, il n'est pas enregistré comme pouvant recevoir du public".

Un organisateur "débordé". "L'organisateur de la soirée s'est trouvé complètement débordé" quand "plusieurs centaines de personnes supplémentaires" ont voulu entrer dans la salle. "Ça a créé une panique et c'est dans cette panique que l'incident s'est produit", a ajouté l'élu.

Dix et sept jours d'ITT. Dans la nuit de dimanche à lundi, la police a été appelée alors qu'un large groupe voulait forcer l'entrée de cette soirée à Champigny-sur-Marne. C'est lors de la dispersion de la foule que des incidents ont éclaté, avec des dégradations de véhicules, puis le tabassage de deux policiers venus du commissariat voisin de Chennevières-sur-Marne. Un capitaine de police a eu le nez cassé et sa collègue gardienne de la paix, passée à tabac au sol, souffre de contusions au visage. Ils se sont vu prescrire respectivement dix et sept jours d'incapacité totale de travail (ITT).