Les trois femmes interpellées dans l'Essonne "préparaient vraisemblablement de nouvelles actions violentes"

Bernard Cazeneuve s'est exprimé publiquement lors d'un point presse jeudi soir, suite à l'opération antiterrorsite menée dans l'Essonne.
Bernard Cazeneuve s'est exprimé publiquement lors d'un point presse jeudi soir, suite à l'opération antiterrorsite menée dans l'Essonne. © Capture d'écran BFM TV
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avec AFP , modifié à
Les trois femmes interpellées jeudi soir aux abords d'une gare de Boussy-Saint-Antoine, dans l'Essonne, "préparaient vraisemblablement de nouvelles actions violentes", a expliqué Bernard Cazeneuve.

Les trois femmes interpellées jeudi soir dans l'Essonne dans l'enquête sur la voiture contenant des bonbonnes de gaz retrouvée à Paris préparaient "de nouvelles actions violentes et de surcroît imminentes", a affirmé jeudi le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.

"Radicalisées, fanatisées". Les trois femmes, âgées de 39, 23 et 19 ans étaient "radicalisées, fanatisées" et "préparaient vraisemblablement de nouvelles actions violentes et de surcroît imminentes", a affirmé jeudi le ministre de l'Intérieur, lors d'une déclaration à la presse place Beauvau.

"Une véritable course contre la montre". "Un policier de la DGSI a été blessé au couteau, à l'épaule, au cours de cette opération". Il est actuellement hospitalisé sans que ses jours ne soient en danger", a encore dit le ministre de l'Intérieur. "Je lui souhaite un prompt rétablissement et lui témoigne l'expression de ma reconnaissance, de ma gratitude"-a-t-il ajouté, saluant également "l'action exemplaire et la très belle performance des services d'enquête et de renseignements" dans ce qui a été une "véritable course contre la montre". L'une des trois femmes interpellées a également été blessée par les policiers, qui ont ouvert le feu pour riposter.