Le site parodique belge Nordpresse dénonce sa censure, Facebook dément

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Europe1.fr avec AFP
Constatant que ses contenus ne pouvaient plus être partagés sur Facebook, Nordpresse affirmait dimanche matin avoir été mis sur une liste noire" suite à l'affaire Benalla.

Le réseau social Facebook a démenti dimanche avoir cherché à bloquer la diffusion de contenus du site parodique belge Nordpresse sur l'affaire Benalla, invoquant des "problèmes techniques" pour expliquer des difficultés d'internautes à partager ces contenus.

Facebook s'excuse pour la gêne occasionnée. "Les contenus" de Nordpresse "sont autorisés sur Facebook", a indiqué le réseau social dans un communiqué diffusé dimanche en fin d'après-midi. En revanche, "nous avons identifié un problème technique empêchant l'affichage d'un aperçu" lorsque les internautes cherchaient à partager un lien sur le site de Nordpresse, a ajouté le réseau social. Ce problème "est en train d'être réparé, et nous nous excusons pour la gêne occasionnée". "Ce sont des problèmes techniques qui ne sont pas liés au contenu" des articles, a insisté le réseau social dans son communiqué.

La situation rétablie. Nordpresse avait indiqué dimanche matin sur sa page Facebook avoir reçu "des centaines de messages de gens qui ont vu leurs partages d'articles Nordpresse supprimés de Facebook". Le site affirmait qu'il avait été mis "sur une liste noire" pour ses articles satiriques sur l'affaire Benalla. Dimanche en fin d'après-midi, Nordpresse indiquait que la situation était revenu à la normale. "C'est rétabli, nos publications sont revenues", a indiqué Nordpresse.