Intellectuels et politiques signent un appel contre le flash-ball

© GEORGES GOBET / AFP
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On trouve parmi les signataires Pierre Laurent, Aurélie Filipetti ou Daniel Cohn Bendit

"Un étudiant de Rennes, lors de la manifestation du 28 avril contre la loi El Khomri, a perdu un oeil suite à un tir" d'une de ces armes LBD, dites "intermédiaires". Trop c’est trop pour ces intellectuels et politiques de gauche, qui signent un appel, dimanche, contre l’utilisation du flash-ball dans les manifestations. On trouve parmi les signataires Pierre Laurent, Aurélie Filipetti ou Daniel Cohn Bendit, et des représentants du monde culturel, comme le philosophe Etienne Balibar, l'écrivaine Annie Ernaux ou le réalisateur Robert Guédiguian.

Ils rappellent notamment que ces armes ont, selon l'Association des chrétiens pour l'abolition de la torture (ACAT), fait "en France, entre 2004 et 2015, 39 blessés graves et un mort", et rappellent que le Défenseur des droits, Jacques Toubon, a recommandé en juillet dernier "d'interdire l'usage du 'flash-ball superpro' dans un contexte de mobilisation".