Flavie Flament "estomaquée" par les réactions des internautes au décès de David Hamilton

Flavie Flament milite désormais pour l’arrêt de la prescription pour viol.
Flavie Flament milite désormais pour l’arrêt de la prescription pour viol. © Capture d'écran France 5
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avec AFP , modifié à
L'animatrice ne supporte pas d'être accusée d'avoir poussé le photographe à mettre fin à ses jours après avoir révélé qu'il l'avait violée dans les années 1980.

Après le suicide du photographe David Hamilton, Flavie Flament, violée par le Britannique quand elle était jeune, s'est dite "estomaquée de certaines réactions qui disent que les victimes ont condamné un homme, un génie, à la mort", sur le plateau de "C l'hebdo" sur France 5.

Révélation douloureuse. Après avoir un temps refusé de rendre publique l'identité du photographe qui l'avait violée à l'âge de 13 ans, douloureux souvenir qu'elle avait révélé dans son livre La Consolation, Flavie Flament avait finalement déclaré le 18 novembre qu'il s'agissait du Britannique David Hamilton. Le photographe avait décidé de porter plainte pour diffamation, avant de se suicider le 25 novembre dans son appartement parisien.

"La culpabilité change de camp". Dévastée par l'idée de ne pouvoir le confronter et obtenir réparation, l'animatrice a tenu à réagir aux réactions des internautes après le décès du célèbre photographe. "La culpabilité change de camp. C’est-à-dire qu’au lieu de pointer du doigt un homme qui a bousillé la vie, peut-être, de centaines de gamines, on va pointer du doigt des victimes qui un jour ont fait en sorte que la vérité éclate. Donc il y encore un vrai travail d’information à faire", a déploré Flavie Flament.