Fin du pic de pollution en Rhône-Alpes, levée des restrictions de circulation à Grenoble

La ville de Grenoble s'est félicitée de la "prise de conscience de chacun" durant ce pic de pollution.
La ville de Grenoble s'est félicitée de la "prise de conscience de chacun" durant ce pic de pollution. © JEAN-PIERRE CLATOT / AFP
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avec AFP
Le pic de pollution aura duré onze jours en Rhône-Alpes.

Le dispositif d'alerte à la pollution aux particules fines en Rhône-Alpes a été levé lundi en fin de journée, mettant également fin aux mesures de restrictions de la circulation à Grenoble dès minuit, a-t-on appris auprès des autorités locales.

Toutes les mesures levées à Grenoble. "Le passage en dessous du seuil des 50 microgrammes de microparticules par mètre cube pour la deuxième journée consécutive permet à M. le Préfet de l'Isère de lever à partir de minuit dans la nuit de lundi à mardi le dispositif de suivi de pic de pollution", annonce la ville de Grenoble dans un communiqué. "La réduction de vitesse, les mesures de restriction de circulation et les mesures de gratuité des services de déplacements précédemment décidés sont donc levés" dans l'agglomération grenobloise, est-il ajouté.

L'interdiction de circuler à l'encontre de certains véhicules essence et diesel - légers, autobus, autocars et poids lourds -, et notamment les voitures diesels immatriculées avant le 1er janvier 2006 étaient en vigueur depuis le 24 janvier dans l'agglomération iséroise. La vitesse de circulation des véhicules était également réduite de 20 km/h lundi sur certaines voies habituellement limitées à 90 km/h, tandis que les automobilistes étaient amenés à rouler à 70 km/h sur une partie des autoroutes A51, A480 et A48.

Onze jours de pic. La ville de Grenoble s'est félicitée de la "prise de conscience de chacun" durant ce pic de pollution, qui aura duré onze jours. "229.500" certificats de qualité de l'air - aussi appelés vignettes Crit'Air - ont été commandés dans l'agglomération et le réseau de transports en commun de Grenoble a enregistré quant à lui une hausse de fréquentation "de plus de 10%", précise la municipalité. Selon l'institut Air Rhône-Alpes, l'arrivée d'une perturbation lundi puis, mardi, "le maintien de conditions climatiques perturbées" devaient permettre "la poursuite d'une amélioration de la qualité de l'air qui devrait s'annoncer majoritairement bonne".

Les préfectures des départements de l'Ain, de la Haute-Savoie et de la Savoie ont par conséquent levé à leur tour les dispositifs d'alerte sur l'ensemble des zones, y compris la vallée de l'Arve. Très habitée, industrialisée et traversée par d'importants axes de circulation, la vallée de l'Arve, qui mène à Chamonix et au Mont-Blanc, est particulièrement sensible à la pollution parce qu'elle concentre dans un espace étroit de nombreuses activités et les émissions polluantes qui en résultent. Si la vallée a connu ces derniers jours de fortes concentrations de particules fines allant bien au-delà du seuil d'alerte fixé à 80 ?g/m3, le taux enregistré dimanche est retombé à 44 ?g/m3. Les prévisions pour mardi restent sous les 50 ?g/m3, selon le bulletin diffusé par la préfecture de Haute-Savoie.