Femme harcelée dans la rue à Paris : enquête ouverte pour "violences" et "harcèlement sexuel"

Le parquet a ouvert une enquête après la plainte d'une jeune femme frappée au visage dimanche
Le parquet a ouvert une enquête après la plainte d'une jeune femme frappée au visage dimanche © PHILIPPE HUGUEN / AFP
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avec AFP
Le parquet de Paris a ouvert lundi une enquête de flagrance pour des faits qualifiés de harcèlement sexuel et violences avec arme contre l'homme qui a frappé une jeune femme au visage en pleine rue lorsqu'elle a répondu à ses remarques obscènes.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête après la plainte de la jeune femme ayant dénoncé, vidéo à l'appui, son agression à Paris par un homme qui l'a frappée au visage en pleine rue lorsqu'elle a répondu après des remarques obscènes, a indiqué une source judiciaire lundi.

Une enquête ouverte pour harcèlement sexuel et violences. Une enquête de flagrance a été confiée au commissariat du 19ème arrondissement de Paris pour des faits qualifiés de harcèlement sexuel et violences avec arme, - en l'occurrence un jet de cendrier vers la plaignante - ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) inférieure à 8 jours.

Des mots et gestes obscènes à un coup au visage. L'affaire est partie mercredi d'un post sur Facebook : images de vidéosurveillance à l'appui, Marie Laguerre, 22 ans, a raconté sur le réseau social comme un homme lui avait adressé mardi soir des "bruits/commentaires/sifflements/coup de langue sales, de manière humiliante et provocante" alors qu'elle rentrait chez elle, dans le nord-est de Paris.

"J'ai donc lâché un 'ta gueule' en traçant ma route. Car je ne tolère pas ce genre de comportement. Je ne peux pas me taire et nous ne devons plus nous taire", décrit-elle dans sa publication. Mais "ça n'a pas plu à cet homme", poursuit-elle, expliquant qu'il lui a d'abord "jeté un cendrier dessus", avant de la suivre, de la "frapper au visage en pleine rue, en pleine journée, devant des dizaines de témoins".

Un post devenu viral. Le texte est accompagné de la scène filmée par la vidéosurveillance du bar devant lequel les faits se sont déroulés. La vidéo retweetée des centaines de fois, tout comme la publication Facebook (en accès libre), a suscité des centaines de commentaires.