Deux biens immobiliers de Claude Guéant saisis par la justice

Claude Guéant peut rester dans ses deux logements mais ne peut entamer une quelconque transaction.
Claude Guéant peut rester dans ses deux logements mais ne peut entamer une quelconque transaction. © ERIC FEFERBERG / AFP
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Aurélien Fleurot édité par C.O. , modifié à
La maison et l'appartement de l'ancien secrétaire général de l'Élysée ont été confisqués par la justice. Cette décision est liée à l'enquête sur le financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, en 2007.

Les biens immobiliers de Claude Guéant ont été saisis par la Justice. Selon Le Parisien, il s'agit d'une décision prise dans le cadre de l'enquête dans laquelle il est mis en examen pour "blanchiment de fraude fiscale en bande organisée" et "usage de faux". Une affaire qui porte sur des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

Il n'est pas expulsé de chez lui. Les deux juges d'instruction chargés de l'enquête ont pris cette ordonnance la semaine dernière, soit deux ans après la mise en examen de Claude Guéant. Elle concerne son appartement parisien de 90 m², dans le 16e arrondissement de Paris, ainsi que sa résidence secondaire située dans le Maine-et-Loire. L'ancien secrétaire général de l'Élysée explique avoir du mal à comprendre le timing de cette décision de justice. Il peut cependant rester dans ses deux logements mais ne peut entamer une quelconque transaction. "C'est une ordonnance de saisie, ce qui signifie que je ne peux pas vendre mes biens", souligne Claude Guéant. "Je n'en pense rien, j'en prends acte et c'est tout. Je continue mon combat et je compte bien gagner", explique-t-il à Europe 1.

Deux tableaux flamands. Dans ce dossier, Claude Guéant doit s'expliquer sur l'origine d'un virement de 500.000 euros, qui date de mars 2008 et provient de Malaisie. L'ancien ministre de l'Intérieur a toujours expliqué que cet argent provenait de la vente de deux tableaux d'un peintre flamand. Les enquêteurs suspectent une vente fictive de ces tableaux qui aurait permis de faciliter l'achat de son appartement parisien.