Passage à l'heure d'hiver : ce qu'il faut savoir

Dimanche à 3 heures (heure d'été), il sera 2 heures (heure d'hiver) en France. Il faudra donc penser à reculer d'une heure les horloges à réglage manuel.
Dimanche à 3 heures (heure d'été), il sera 2 heures (heure d'hiver) en France. Il faudra donc penser à reculer d'une heure les horloges à réglage manuel. © THOMAS COEX / AFP
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avec AFP , modifié à
Le passage à l'heure d'hiver dans la nuit de samedi à dimanche nous fera gagner une heure de sommeil en plus. Mais ce n'est pas la seule conséquence. 

La France et les autres pays de l'Union européenne vont revenir à l'heure d'hiver dans la nuit de samedi à dimanche, donnant une heure de sommeil en plus à leurs habitants. Dimanche à 3 heures (heure d'été), il sera 2 heures (heure d'hiver) en France. Il faudra donc penser à reculer d'une heure les horloges à réglage manuel. 

Des économies d'énergie. En France, le dispositif existe depuis 1976. Trois ans après le choc pétrolier, l'idée était de réaliser des économies d'énergie en faisant coïncider les horaires d'activité avec l'ensoleillement pour limiter l'utilisation de l'éclairage artificiel. Selon le ministère de la Transition écologique, "le changement d'heure a permis d'économiser 440 gigawattheures en éclairage en 2009, soit la consommation [d'électricité] d'environ 800.000 ménages. Grâce à ces économies, la France a ainsi évité l'émission de 44.000 tonnes de CO2". Ces économies pourraient s'accroître d'ici 2030 d'après l'Ademe grâce à des gains en matière de chauffage.

Nos voisins aussi. La mesure est coordonnée au niveau européen pour faciliter les communications et les transports. Ainsi depuis 1998, pour l'ensemble des pays de l'UE, le passage à l'heure d'été intervient le dernier dimanche de mars à 2 heures du matin et le passage à l'heure d'hiver est programmé le dernier dimanche d'octobre à 3 heures du matin.

Cependant, le changement d'heure est régulièrement critiqué, ses détracteurs évoquant tantôt la perturbation des rythmes biologiques et des activités agricoles, ou encore des effets négatifs sur la circulation routière. A ce sujet, une campagne d'information et de prévention des accidents liés à la baisse de luminosité en fin de journée consécutive au changement d'heure a été lancée pour la deuxième année par la Sécurité routière, la Fédération nationale des syndicats d'agents généraux d'assurance (Agéa) et France Bleu.

Un pic d'accidents de la route. Selon la Sécurité routière, la nuit tombant plus tôt au moment de la sortie des classes ou des trajets travail-domicile, "chaque année, le passage à l'heure d'hiver provoque un pic d'accidentalité routière de +47% pour les piétons en fin de journée", c'est-à-dire sur le créneau 17 heures et 19 heures. 

La France repassera à l'heure d'été l'an prochain dans la nuit du 24 au 25 mars.