Brioche Pasquier bannit les œufs de poules élevées en cage

Le Groupe Panzani, Barilla, Michel et Augustin et bien d'autres se sont également engagés à ne plus utiliser d’œufs de poules élevés en cage.
Le Groupe Panzani, Barilla, Michel et Augustin et bien d'autres se sont également engagés à ne plus utiliser d’œufs de poules élevés en cage. © AFP
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avec AFP , modifié à
L'association de défense de la cause animale a annoncé jeudi que le groupe de viennoiseries n'utilisera plus d’œufs de poules élevées en cage dans son processus de fabrication d'ici 2025.

Le groupe de viennoiseries et de pâtisseries industrielles Brioche Pasquier, basé dans le Maine-et-Loire, n'utilisera plus d’œufs de poules élevées en cage dans son processus de fabrication d'ici 2025, a annoncé mercredi l'association L214 dans un communiqué.

Selon l'association de défense des animaux, cette décision "prouve, avec les engagements de nombreuses autres entreprises telles que le Groupe Panzani, Barilla, Michel et Augustin et bien d'autres, que le rejet de l'élevage des poules en batterie ne concerne pas uniquement la grande distribution mais l'ensemble du secteur agroalimentaire, y compris les fabricants de produits transformés", a déclaré Brigitte Gothière, porte-parole de L214, citée dans le communiqué.

Un élevage de poules en batterie. Cette annonce intervient une semaine après la mise en cause par l'association d'un élevage de poules en batterie situé en Vendée. L214 dénonçait, vidéo à l'appui, la présence dans cet élevage d'animaux "dans un état déplorable", élevés dans des "conditions sanitaires exécrables", ainsi que des cas de maltraitance, avec des poules "extrêmement déplumées, des parasites grouillant sur les oeufs, des poules blessées dans un état dramatique, des cadavres dans les cages, bloquant la circulation des oeufs"...

Avant Pasquier, Panzani. Client de l'élevage vendéen, le groupe Panzani avait indiqué que sa politique d'achat exclurait les oeufs de poules en cage d'ici 2025. Suite aux révélations de l'association, l'inspection diligentée par les services de l'Etat n'avait révélé "aucune non conformité", selon la préfecture de Vendée. L214 avait toutefois maintenu sa plainte pour "maltraitance et non-respect de la réglementation".