Alcool et nuit du Réveillon, le cauchemar de la sécurité routière

© PHILIPPE DESMAZES / AFP
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Aude Leroy et B.B , modifié à
Pour 9 Français sur 10, qui dit fête, dit alcool. Et la voiture malgré tout.

A deux jours de la fin de l'année 2016, le réveillon du Nouvel an s'annonce plutôt bien, si l'on en croit les professionnels de la restauration et du tourisme. A Paris, notamment, les réservations sont plutôt prometteuses, contrairement à l'an dernier où la capitale était encore sous le choc des attentats du 13 novembre.

L'une des principales préoccupations des autorités, ce sera encore une fois cette année la sécurité routière la nuit du réveillon, parce que pour 9 Français sur 10, qui dit fête, dit alcool, et la voiture malgré tout.

Un conducteur sur deux aura bu au minimum quatre verres dans la soirée. La moitié des Français a prévu de conduire, la nuit du Réveillon, des trajets entre 50 et 100 km en moyenne. Et pire, un conducteur sur deux aura bu au minimum quatre verres dans la soirée, majoritairement des hommes, et plutôt jeunes, entre 18 et 24 ans. Et un tiers d'entre eux va prendre le volant, tout en sachant pertinemment ne pas être en état de le faire.

Une règle : anticiper ! Alors chacun pense avoir sa petite astuce : limiter sa consommation, boire deux verres d'eau ou bien du café, ou encore conduire lentement sur le chemin du retour. De mauvaises solutions pour des conducteurs dont la majorité ignore toujours la limite d'alcool autorisée : 0,5g par litre de sang, soit deux verres.

Avant tout, il faut anticiper : désigner la personne qui ne boira pas et ramènera tout le monde sain et sauf, dormir sur place ou rentrer avec un taxi ou un VTC. Car jusqu'à présent, il y a une vingtaine de morts en France dans la nuit du 31, un chiffre stable.