Affaire Théo : des centaines de manifestants à Nantes, Rennes et Paris

Théo manifestation Paris
250 personnes environ ont manifesté mercredi soir à Paris. © GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
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avec AFP
À Nantes, Rennes et Paris, plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées pour dénoncer les violences policières, après le viol présumé de Théo à Aulnay-sous-Bois.

Trois cents à quatre cents manifestants ont brièvement manifesté à Nantes mercredi soir dans le cadre d'un "rassemblement contre les violences policières et en soutien à Théo", le jeune homme victime d'un viol présumé lors d'une arrestation policière à Aulnay-sous-Bois. Après s'être rassembles vers 18h, sous la surveillance d'un très important dispositif policier, les manifestants n'ont défilé que quelques minutes derrière une banderole "Solidarité avec Aulnay, justice pour Théo", criant comme slogans "Flic violeurs assassins, la police viole, assassine", ou encore "Zyed, Bouna, Adama, Théo, on n'oublie pas, on ne pardonne pas" et "Tout le monde déteste la police".

Après un tir de projectile en direction des forces de l'ordre, ces dernières ont répliqué par deux tirs de lacrymogènes, dispersant les manifestants, ne laissant sur place qu'une cinquantaine d'entre eux, pris dans une nasse, et qui n'en sortaient qu'après un contrôle d'identité. Six personnes ont été interpellées, selon la préfecture de Loire-Atlantique.

Rassemblement à Nantes. À Rennes un rassemblement a eu lieu peu après 20h, rassemblant environ 200 personnes aux cris de "Police violeurs assassins" ou encore "Tout le monde déteste la police" et derrière une banderole "Adama et Théo te rappellent pourquoi Zyed et Bouna courraient". Les manifestants on tenté d'aller manifester dans les rues du centre historiques mais en ont été empêchés par des cordons des forces de l'ordre qui les encerclaient.

2e manifestation consécutive à Paris. Par ailleurs, un deuxième rassemblement s'est tenu à Paris. Des centaines de manifestants se sont rassemblés mercredi soir pour dire leur colère après le viol présumé du jeune Théo. Alors que la foule, qui s'était donné rendez-vous sur les réseaux sociaux, à l'invitation du collectif AFA (Action antifasciste) Paris-banlieue, scandait "Flics, violeurs, assassins !", une femme arborait une pancarte dans son dos sur laquelle on pouvait lire : "blanche privilégiée et très triste". Un important dispositif policier était mobilisé pour encadrer la manifestation, et qui comptait 250 participants, selon une estimation policière. Trois poubelles ont été brûlées.