Une prothèse de la main imprimée en 3D pour Maxence, 6 ans

Des prothèses de main imprimées en 3D.
Des prothèses de main imprimées en 3D. © AFP
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Rémi Pierre avec AW , modifié à
Première en France : Maxence, un petit garçon de 6 ans, né avec une "petite main", doit recevoir lundi une prothèse imprimée en 3D. 

Lundi, Maxence, un petit garçon de 6 ans, va devenir le premier enfant français équipé d'une prothèse imprimée en 3D.

"Super Max". Maxence est né avec une “agénésie” de la main. De puis sa naissance, il a appris à se débrouiller presque comme les autres. Mais ce lundi, il s'apprête à devenir un super-héros : la main imprimée 3D qui a été spécialement conçue pour lui a en effet été personnalisée par le petit garçon. "C'est lui-même qui a décoré sa main et qui a choisi les couleurs et les sigles qu'il voulait mettre dessus comme ce "M" pour "super Max"", a expliqué Virginie, sa maman au micro d'Europe1. "Ce n'est absolument pas médical. Il ne va pas subir de greffe, ni d'opération. La prothèse sera scratchée et il pourra l'enlever à la guise", a détaillé sa mère. "Il pourra s'en servir comme il le souhaite pour rattraper une balle ou pour des gestes de préhension", a-t-elle ajouté. C'est en effet Maxence qui en fonction de ses activités et de son envie portera, ou non, sa prothèse

"Une différence positive". Pour son père, Eric, l'aspect pratique n'est pas le plus important : "pour Maxence, c'est un moyen de s'identifier en super héros et donc d'avoir, pour une fois, quelque chose de plus et non pas de moins que les autres. C'est bon pour son ego : il trouve génial d'avoir quelque chose que personne d'autre n'a et, cette fois, c'est une différence positive", a-t-il confié au micro d'Europe1.

"50 à 200 euros". Grâce à la technologie d'impression en 3D, ce type de prothèse ne coûte que 50 à 200 euros, selon la taille de la main. Si l'enfant la casse ou la perd, elle est donc facile à remplacer. Les parents de Maxence n'ont, eux, rien déboursé puisque qu'ils sont passés par l'association américaine e-NABLE, qui a déjà permis à de nombreux enfants de bénéficier de cette technologie dans les pays anglo-saxons.