1:08
  • Copié
, modifié à
Le Premier ministre a redit la ferme opposition du gouvernement à la fermeture de l’usine de production de trains à Belfort. 
INTERVIEW

Au gouvernement, l’annonce par Alstom de la fermeture de l’usine de production de train de Belfort ne passe pas. Le Premier ministre en a donné un nouveau signe dimanche. "La méthode employée par Alstom est inacceptable", a asséné Manuel Valls dans le cadre du Grand rendez-vous Europe 1/Les Echos/iTélé. "Nous l’avons dit cette semaine aux dirigeants d’Alstom". Et le gouvernement aura l'occasion de le redire dès lundi matin, puisqu'une réunion interministérielle se tiendra lundi matin à l'Elysée autour de François Hollande et de Manuel Valls sur la situation de l'entreprise. Outre le chef de l'Etat et le chef du gouvernement, le ministre de l'Economie Michel Sapin, le secrétaire d'Etat à l'Industrie Christophe Sirugue et le secrétaire d'Etat aux Transports Alain Vidalies seront présents. L'Etat, actionnaire à hauteur de 20% d'Alstom, a évidemment son mot à dire. 

"Nous pouvons sauver Alstom". "Tous les jours, avec le président de la République et les ministres, nous nous battons pour qu’Alstom gagne des marchés. On ne peut pas prendre de telles décisions ainsi", a poursuivi Manuel Valls. "On ne peut pas prendre de telles décisions ainsi. Nous savions les faiblesses qui pouvaient exister sur le site de Belfort. Nous avons déjà sauvé Alstom et nous pouvons encore sauver Alstom. A condition que les dirigeants jouent pleinement leur rôle."