"Trop, c'est trop" : Raffarin répond aux nouvelles accusations du Canard enchaîné sur Fillon

Jean-Pierre Raffarin
L'ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin.
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Invité de la matinale d'Europe 1, mercredi, Jean-Pierre Raffarin a estimé que les nouvelles révélations du journal étaient la goutte d'eau dans la campagne de Fillon.

"Trop, c'est trop", a réagi l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin face aux nouvelles révélations Canard enchaîné contre François Fillon, mercredi. Le palmipède affirme en effet que le candidat de la droite a obtenu en 2013 un prêt de 50.000 euros de Marc Ladreit de Lacharrière, le propriétaire de La Revue des Deux Mondes.

Pas "une aventure". "Aux avocats de répondre sur ces questions, (...) on doit rester sur les idées, sur nos projets", a estimé Jean-Pierre Raffarin, invité mercredi de la matinale d'Europe 1. "Il y a beaucoup de gens qui ont fait des emprunts et qui les ont remboursés. Ceci ne me paraît pas être une aventure", a fait valoir l'ancien locataire de Matignon. 

"On ne gagne pas sur des sectarismes." Interrogé également sur la nécessité de rassembler la droite et le centre, Jean-Pierre Raffarin, partisan d'Alain Juppé lors de la campagne de la primaire de la droite, a lancé un appel à son camp. "Il y a des sensibilités différentes, a reconnu le sénateur de la Vienne, évoquant le grand écart entre le courant politique issu de la Manif pour tous et proche de François Fillon, Sens commun, et les positions juppéistes. Je demande que le respect de ces sensibilités soient respectées. On ne gagne pas sur des sectarismes, sur des séparatismes, sur des divisons. On gagne sur le rassemblement", a martelé Jean-Pierre Raffarin.