Sapin soutient Hamon mais l'invite à défendre le quinquennat

Le ministre de l'Economie et des Finances Michel Sapin a indiqué mardi qu'il soutenait Benoît Hamon, candidat PS à l'élection présidentielle.
Le ministre de l'Economie et des Finances Michel Sapin a indiqué mardi qu'il soutenait Benoît Hamon, candidat PS à l'élection présidentielle. © EMMANUEL DUNAND / AFP
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avec AFP , modifié à
Alors que certains parlementaires de gauche se désolidarisent de la candidature de Benoît Hamon, le ministre de l'Economie et des Finances Michel Sapin lui a apporté son soutien mardi. 

Le ministre de l'Economie et des Finances Michel Sapin a indiqué mardi qu'il soutenait Benoît Hamon, candidat PS à l'élection présidentielle, tout en appelant l'élu socialiste à défendre le bilan du quinquennat afin de rassembler la gauche.

"Le candidat qui est le mien". "Il y a un candidat qui a été désigné légitimement, c'est évidemment le candidat qui est le mien", a déclaré Michel Sapin au micro de France Inter. Mais "il ne peut rassembler que s'il a la fierté de ce qui a été fait pendant 5 ans" et "il perdra sinon", a-t-il prévenu. Selon le ministre de l'Economie, "si Benoît Hamon n'est pas fier (...) de ce qui a été fait, il y aura une difficulté qui mènera à l'échec". "La seule question qui compte" est de savoir "quelles sont les conditions pour que sa candidature soit une candidature de rassemblement, dynamique et susceptible d'emporter au premier tour suffisamment d'électeurs de gauche et peut-être même d'ailleurs pour être présent au 2ème tour ?", a-t-il insisté.

Il faut avoir "le sens des réalités". Le ministre, qui sera en visite "en Afrique du Sud pour promouvoir des entreprises françaises" lors de l'investiture de Benoît Hamon dimanche à Paris, a dit attendre du candidat "qu'il ait les gestes en toute sincérité qui permettront le rassemblement et la dynamique à gauche". "De l'imagination sociale il en a, mais il faut aussi avoir le sens des réalités pour faire que cette imagination devienne une réalité", a conclu le locataire de Bercy au sujet du vainqueur de la primaire socialiste, qui propose un revenu universel d'existence.