Notre-Dame-des-Landes : ce que Valls aurait dit à Placé

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Louis Hausalter et Eve Roger , modifié à
COULISSES - Jean-Vincent Placé a négocié avec Manuel Valls, mais n'a pas obtenu gain de cause sur les sujets chers à Europe Ecologie-Les Verts, selon Daniel Cohn-Bendit.

Les Verts ne feront donc pas leur retour au gouvernement. "Les conditions pour la participation d'écologistes ne sont pas réunies", a tweeté mardi Jean-Vincent Placé, cité parmi les potentiels entrants. Car si des membres d'Europe Ecologie - Les Verts (EELV) ont bien négocié avec le Premier ministre, ces discussions n'ont finalement pas abouti, a rapporté mercredi Daniel Cohn-Bendit dans sa chronique sur Europe 1. Et ce n'est pas seule information délivrée par "Dany le rouge", qui s'est notamment livré à une étonnante confidence sur l'aéroport controversé de Notre-Dame-des-Landes.

Selon l'ancien eurodéputé, Manuel Valls n'a pas voulu céder sur les conditions posées par les Verts à leur entrée au gouvernement. Et notamment sur la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes. Selon Daniel Cohn-Bendit, "le Premier ministre a dit au négociateur, Jean-Vincent Placé pour ne pas le citer : 'écoute, cet aéroport, on le fera pas, il est trop cher, il est d'un autre temps, mais on ne peut pas le dire publiquement aujourd'hui parce que je ne veux pas froisser mon prédécesseur Jean-Marc Ayrault'". Autre exemple : la transition énergétique, et la fermeture de centrales nucléaires. "Pourquoi ne pas l'annoncer ? Parce qu'on ne veut pas froisser EDF", a poursuivi Daniel Cohn-Bendit.

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Contacté par Europe 1 mercredi, Jean-Vincent Placé ne dément pas, mais refuse de commenter "une conversation privée".