Pour Sarkozy, "tous des cons" à l'UMP

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FLINGUEUR - Dans un livre à paraître, deux journalistes relatent les confidences de l'ancien président sur l'ensemble de la classe politique. Et ça balance…

Nicolas Sarkozy n'a pas sa langue dans sa poche. Du moins en "off". C'est ce qui ressort du livre de deux journalistes du Parisien-Aujourd'hui en France, intitulé "Ça reste entre nous, hein ?". Dans cet ouvrage, ils racontent le contenu de conversations régulières que les auteurs ont eues avec l'ancien président, le plus souvent dans ses locaux de la rue de Miromesnil. Et Nicolas Sarkozy n'épargne personne.

• François Hollande, "c'est les Bidochon en vacances"

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Nicolas Sarkozy n'est pas fan de son successeur à l'Elysée, et c'est un euphémisme. Quand François Hollande se fait photographier à Brégançon, "c'est les Bidochon en vacances". "Il est mal fagoté, il mange des frites, quand on fait un métier public, il faut faire attention", tacle encore Nicolas Sarkozy. Autre amabilité : "la seule chose que Hollande sait faire, c'est prendre les ministres dans sa main et les tuer". Quant aux photos du chef de l'Etat casqué pour aller retrouver Julie Gayet, Nicolas Sarkozy a un avis bien tranché : "Hollande, c'est le président ridicule".

• Manuel Valls, "il fait un peu illuminé"

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On a souvent dressé des parallèles entre Nicolas Sarkozy et Manuel Valls, deux anciens ministres de l'Intérieur hyperactifs et hyper médiatiques. Pourtant, à encore l'ancien président, "il y a une différence fondamentale entre lui et moi : il n'a aucun résultat". Un conseil alors ? "Il devrait porter des lunettes, il a le regard fuyant", "il fait un peu illuminé". Quant à l'avenir présidentiel de l'actuel Premier ministre, Nicolas Sarkozy a des doutes : "Valls candidat ? N'importe quoi... A la limite, Taubira aurait plus de chances que lui à gauche".

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• Valérie Trierweiler, "sotte et prétentieuse"

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Il n'y a pas qu'à gauche que Valérie Trierweiler s'est fait des ennemis en balançant les petits secrets de sa relation avec le chef de l'Etat. L'ancien président, qui a lui aussi vécu une rupture pendant son mandat – avec Cécilia Attias – n'est pas tendre quand il évoque l'ancienne Première dame : "je l'ai toujours trouvée sotte et prétentieuse". Et d'ajouter : "ce n'était pas une très bonne journaliste politique et pas une très bonne journaliste culturelle non plus".

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• A l'UMP, "tous des cons"

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Le 29 novembre prochain, Nicolas Sarkozy sera (sans aucun doute) élu président de l'UMP. Un parti dont il veut pourtant  changer le nom. Et à l'écouter parler de ses collègues de droite, il en changerait bien les hommes aussi. François Fillon ? "C'est un loser". Alain Juppé ? "Alain, je l'aime bien. Il a dix ans de plus que moi. Puis-je rêver d'un meilleur rival ? Il me fait passer pour jeune". Bruno Le Maire, son rival le plus sérieux pour la présidence ? "Il est utile. On a toujours besoin d'un énarque qui parle allemand dans les sommets internationaux. Le pauvre, il écrit des livres que personne ne lit. Ah si, il y en a un que j'ai lu, c'est celui où il se masturbe !" Xavier Bertrand, candidat déclaré pour la primaire de 2016 ? "Ce bon à rien, ce petit assureur" ; "C'est un médiocre, ce n'est pas la reconnaissance qui l'étouffe" ; "Lui, ce sera pieds nus, avec des plaies ouvertes, dans les mines de sel".

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• Marine Le Pen a "des airs de déménageurs"

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La présidente du Front national est à la fête dans les sondages, qui la voient même qualifiée pour le second tour de la prochaine élection présidentielle.  Elle est donc elle aussi une cible pour Nicolas Sarkozy, qui s'en prend à son physique plus qu'à sa politique. Elle est "vulgaire" avec "des airs de déménageurs". Et de conclure :  "c'est une masse, elle fait hommasse, épaisse".

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