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Selon Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate à la primaire de la droite, invitée lundi sur Europe 1, "la façon dont l'ISF est fait aujourd'hui est absurde".
INTERVIEW

Contrairement à beaucoup d'autres candidats de la primaire des Républicains, dont Nicolas Sarkozy et François Fillon, Nathalie Kosciusko-Morizet n'est pas favorable à une suppression pure et simple de l'ISF, l'impôt sur les grandes fortunes. Lundi, sur Europe 1, elle s'est dite favorable à une transformation de cet impôt sur les grandes fortunes en "obligation d'investissement". "La droite promet à chaque fois de supprimer l'ISF et à chaque fois qu'elle le fait cela ne s'est pas bien passé. Je ne trouve pas anormal qu'il y ait sur les fortunes une demande supplémentaire", a insisté NKM.

Investir dans les PME. La candidate à la primaire de la droite souhaite ainsi donner "la possibilité d'investir dans des petites entreprises au titre de l'ISF" et faire en sorte "que l'argent investi dans l'outil de travail soit exclu de l'ISF", a-t-elle précisé lundi.

"Transformer ce boulet en chance". "Des boites n'ont pas la taille de se développer sur le marché financier et trouvent auprès des redevables de l'ISF des investisseurs stables", détaille-t-elle sur Europe 1.  De cette façon, "on transforme ce boulet en chance pour l'économie française."