Moralisation de la vie publique : le PS regrette le recul des députés en commission

Le Parti socialiste salue néanmoins les avancées des députés
Le Parti socialiste salue néanmoins les avancées des députés © PHILIPPE LOPEZ / AFP
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avec AFP , modifié à
Le Parti socialiste a regretté le maintien du "verrou de Bercy" dans le projet de loi de moralisation, mais a salué des "progrès" notamment sur le casier judiciaire des membres du gouvernement et la suppression de la réserve parlementaire.

Le Parti socialiste a regretté vendredi le recul des députés en commission sur le projet de loi de moralisation de la vie publique, qui "n'est pas vraiment au diapason des engagements du président" Emmanuel Macron.

Le PS regrette le maintien du "verrou de Bercy". Dans un communiqué, il pointe notamment le rétablissement de justesse par la commission des Lois à "majorité macroniste", dans la nuit de mercredi à jeudi, du "verrou de Bercy". "Un résultat bien loin des promesses faites aux Français", déplore encore le PS. Ce dispositif donne à l'administration fiscale le monopole des poursuites pénales en matière fiscale et empêche les poursuites pour fraude fiscale sans l'accord du ministère des Finances. Des députés "Insoumis", PCF, LR, "constructifs", socialistes et MoDem avaient au contraire soutenu la suppression de ce verrou par la Chambre haute, se référant souvent à l'affaire Cahuzac. 

Des "progrès" salués. Le PS salue toutefois des "progrès" votés par les députés en commission, comme "l'obligation d'un casier vierge pour les membres du gouvernement". Ils ont également validé la suppression de la réserve parlementaire dont disposent les députés et sénateurs pour attribuer des subventions à des associations ou à des collectivités.

Un peu plus "d'audace". Critiquant l'examen mené "dans la précipitation et dans la confusion", le PS demande aux parlementaires de "faire preuve d'un peu plus d'audace en séance plénière", à partir de lundi.