Mélenchon exhorte les militants LFI à "un référendum anti-Macron" aux européennes

Mélenchon meeting
Jean-Luc Mélenchon participait à un meeting à Lille. © Philippe HUGUEN / AFP
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avec AFP , modifié à
En meeting à Lille mardi soir, Jean-Luc Mélenchon en a profité pour remercier ses militants, 15 jours après les perquisitions visant la France insoumise, se disant victime d'une "persécution politique". 

Le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a exhorté ses militants à faire des élections européennes de mai prochain "un référendum anti-Macron massif", lors d'un meeting mardi à Lille.

"Les balles de nos fusils, ce sont les bulletins de vote". "Il faut gagner cette élection européenne en en faisant un référendum anti-Macron massif", a-t-il lancé devant quelque 1.300 personnes réunies au théâtre Sébastopol, qui l'ont accueilli aux cris de "Résistance".

"Nous allons au mois de mai prochain clamer de toute notre force 'stop Macron', a-t-il lancé. L'objectif est d'être "vainqueur de cette bataille", en "en faisant un référendum anti-Macron massif". "Les balles de nos fusils, ce sont les bulletins de vote", a-t-il affirmé.

Le député des Bouches du Rhône était particulièrement attendu, 15 jours après les perquisitions menées au siège de LFI et à son domicile dans le cadre de l'enquête sur les comptes de sa campagne présidentielle.

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Parlant des perquisitions, Mélenchon se redit victime d'une "persécution politique". Il a remercié ses militants "après ces 15 jours passés sous l'outrage et l'offense permanente". "Nous allons vaille que vaille régler nos comptes", a-t-il déclaré, assurant "croire en la démocratie". "La judiciarisation de la vie politique est dorénavant la stratégie de 'l'Empire' dans tous les pays du monde", a fustigé Jean-Luc Mélenchon, en se redisant victime d'une "persécution politique".

Lors de ce meeting officiellement placé sous le thème de "la fraude fiscale", Jean-Luc Mélenchon a brassé des thèmes aussi variés que le trafic d'armes, l'écologie, la pauvreté et la hausse des prix du carburant, attaquant une nouvelle fois "l'irresponsabilité de la finance".

Sur le plan international, il a réagi à l'élection de Jair Bolsonaro au Brésil. "Hier, c'était soir de deuil. L'extrême droite a triomphé. L'ennemi a frappé : les États Unis d'Amérique", a-t-il clamé. "Ce sont les Brésiliens qui nous avaient ramenés sur le sentier du renouveau, du social, de l'écologie."