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M.B. , modifié à
RÉGIONALES - Invitée sur Europe 1 mercredi matin, la présidente du Front national et candidate dans le Nord aux régionales a dénoncé les stratégies électorales de la droite comme de la gauche entre les deux tours.
INTERVIEW

"C'est une bande de faux-jetons, qui changent d'avis en fonction de leurs intérêts." Candidate aux élections régionales dans le Nord, Marine Le Pen a fustigé ses adversaires, de droite comme de gauche, au micro d'Europe 1 mercredi matin. "Tous ces gens n'ont absolument aucune conviction", a t-elle estimé, expliquant qu'"au moment où Nicolas Sarkozy essaie de draguer les électeurs du Front National, Xavier Bertrand et Christian Estrosi font un virage à gauche."

"Ils n'ont pas de convictions ?" De fait, Nicolas Sarkozy a tenu un discours très à droite lors d'un meeting de soutien à la candidate Les Républicains en Aquitaine, Virginie Calmels, mardi soir. L'ancien chef de l'Etat n'a pas hésité à aborder de front les thèmes chers au Front national, notamment l'immigration. De leur côté, Xavier Bertrand et Christian Estrosi, têtes de liste respectivement dans le Nord et en Paca, ont bénéficié du retrait des candidats socialistes, arrivés troisième. Et seront donc potentiellement soutenus, au second tour, par une partie des électeurs de gauche. "Ils n'ont pas d'idées ? Ils n'ont pas de convictions ?" a raillé Marine Le Pen.

"Une classe politique aux abois". Pour Marine Le Pen, qui est arrivée en tête du premier tour avec un peu plus de 40 % des voix dans sa région, ses adversaires "sont tous là pour préserver leur place". La présidente du Front national a également dénoncé un "système à bout de souffle, une classe politique aux abois". "Les Français attendent de la sincérité et n'en trouvent pas", a t-elle conclu.

>>Retrouvez l'interview de Marine Le Pen en intégralité


Régionales, immigration, radicalisation...par Europe1fr