Le plan gouvernemental de réduction des pesticides prévu fin mars

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avec AFP , modifié à
Les ministres Nicolas Hulot, Agnès Buzyn, Stéphane Travert et Frédérique Vidal ont réuni jeudi une soixantaine de personnes pour travailler sur le plan d'actions pour réduire sur les produits phytopharmaceutiques.

Le plan d'actions pour réduire les produits phytopharmaceutiques dans l'agriculture sera finalisé fin mars, à l'issue de la concertation de toutes les parties prenantes, a indiqué jeudi un communiqué interministériel.

Des observations à remettre le 9 mars. Les ministres Nicolas Hulot (Transition écologique), Agnès Buzyn (Santé), Stéphane Travert (Agriculture) et Frédérique Vidal (Enseignement supérieur et recherche) ont réuni jeudi plus d'une soixantaine de représentants du secteur agricole, des acteurs économiques, de la société civile et des collectivités locales pour "engager la concertation sur les propositions du plan d'actions sur les produits phytopharmaceutiques et une agriculture moins dépendante aux pesticides publié le 19 janvier dernier". Les participants ont partagé leurs analyses et questionnements sur ces propositions et les ministres les ont invités à leur faire part par écrit de leurs contributions d'ici le 9 mars prochain.

"Sur cette base, le plan d'actions sera finalisé fin mars et présenté lors d'une nouvelle réunion. Le plan Ecophyto 2 sera ainsi adapté et complété pour prendre en compte ce plan d'actions", selon le texte. La mise en place de ce plan avait été annoncé par le Premier ministre en clôture des Etats Généraux de l'Alimentation, en décembre. Certaines mesures sont cependant déjà engagées, selon le gouvernement.

Expertises complémentaires sur les substances préoccupantes. Le projet de loi "pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable" adopté le 31 janvier 2018 par le Conseil des ministres, contient des mesures pour séparer la vente et le conseil des pesticides. "Les demandes d'expertises complémentaires sur les substances les plus préoccupantes seront notamment engagées dans les prochaines semaines", assure le communiqué.