Élections européennes : Royal "réfléchit" et décidera en janvier

"C'est vrai que je suis aujourd'hui sollicitée, je regarde, je réfléchis", a expliqué l'ancienne candidate à la présidentielle.
"C'est vrai que je suis aujourd'hui sollicitée, je regarde, je réfléchis", a expliqué l'ancienne candidate à la présidentielle. © GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
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avec AFP
Mercredi, l'ancienne candidate à la présidentielle de 2007 veut voir si elle peut "être utile pour répondre à une question qui est aujourd'hui cruciale : l'avenir de l'Europe qui est très menacé".

"Je réfléchis" : Ségolène Royal, sollicitée par certains pour prendre la tête d'une liste aux élections européennes de mai 2019, a confirmé mercredi qu'elle déciderait "au mois de janvier" si elle "peut être utile pour l'avenir de la France en Europe".

"Je suis sollicitée". "C'est vrai que je suis aujourd'hui sollicitée, je regarde, je réfléchis", a expliqué l'ancienne candidate à la présidentielle de 2007, interrogée par France Inter, à l'occasion de la sortie de son livre Ce que je peux enfin vous dire chez Fayard. "Je ne sais pas, on verra au mois de janvier", a-t-elle répété.

En question, "l'avenir de l'Europe". Ségolène Royal verra notamment si elle peut "être utile pour répondre à une question qui est aujourd'hui cruciale : l'avenir de l'Europe qui est très menacé et l'avenir de la France en Europe". "Ce n'était pas du tout mon idée ni l'itinéraire que j'avais imaginé d'être candidate et de replonger dans la vie politique avec les épreuves que ça représente", a souligné l'actuelle ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles.

Des craintes "en terme d'égo et d'agressivité". "Pour une fois, je vais peut-être choisir en fonction de ce que j'ai envie de faire moi personnellement", a ajouté Ségolène Royal qui craint ce que "ça va déclencher en terme d'égo et d'agressivité". La finaliste de la présidentielle de 2007 rappelle dans son livre les nombreuses attaques misogynes dont elle a été victime dans sa carrière. Le nom de l'ancienne ministre de l'Environnement a refait surface depuis quelques semaines et a été évoqué dans les possibilités de tête de liste pour le seul PS, perspective qu'elle a refusée mi-octobre. Elle n'a en revanche pas fermé la porte à une liste de gauche et écologique plus large.