David Cormand (EELV) : Emmanuelle Cosse a "trahi" ses "convictions"

Emmanuelle Cosse, Barbara Pompili et Jean-Vincent Placé, 1280x640
Emmanuelle Cosse, Barbara Pompili et Jean-Vincent Placé sont entrés au gouvernement, jeudi. © ALAIN JOCARD / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
CRITIQUE - David Cormand, successeur  d'Emmanuelle Cosse à la tête du parti écologiste, ne goûte pas l'entrée au gouvernement des écolos.

A peine nommé à la tête d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), David Cormand critique son ancienne "boss". Emmanuelle Cosse, qui a quitté la tête d'EELV pour rejoindre le gouvernement, a "trahi" ses "convictions" et "une certaine forme de radicalité", a-t-il jugé vendredi. 

"La politique, ce n'est pas débaucher des individualités". "Je pense qu'elle a surtout trahi un parcours politique qui est le sien, qui était empreint de convictions, d'une certaine forme de radicalité, je ne peux que le constater", a déclaré David Cormand sur iTELE. "Il y a encore beaucoup d'écologistes sincères dans ce pays, contrairement à ce que croit le chef de l'Etat. La politique, ce n'est pas débaucher des individualités", a poursuivi ce proche de Cécile Duflot.

"Hollande n'est pas président de la République, il est candidat à sa réélection. Tout ce qui guide son action, c'est d'organiser une espèce de coalition factice pour se qualifier au second tour de l'élection en 2017 (...) François Hollande s'appuie au fond sur ce qu'il y a de moins estimable chez les uns et les autres alors qu'il y aurait besoin de construire des coalitions sur des projets, des convictions", a conclu David Cormand.