COP 21 : "aujourd’hui, je suis confiant", assure Hollande

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Le président de la République s’est félicité mardi sur Europe 1 des avancées obtenues en Chine en vue de la conférence sur le climat de décembre à Paris.
INTERVIEW

A l’en croire, François Hollande quittera la Chine plus optimiste qu’à son arrivée. Le président de la République s’est félicité mardi sur Europe 1 de l’accord trouvé lundi soir avec la premier pollueur du monde en vue de la COP 21, la grande conférence sur le climat organisée en décembre à Paris. La République populaire s’est notamment engagée sur une révision, tous les cinq ans, des objectifs d’émission de gaz à effet de serre en vue de limiter le réchauffement climatique à deux degrés d’ici à la fin du siècle. Du coup, le succès de la COP 21 "est possible", a assuré le chef de l’Etat.

"La Chine était essentielle". Le président de la République s'est d'abord félicité de l'accord trouvé avec la Chine. "C'est le premier émetteur de gaz à effet de serre, c’est la deuxième économie du monde. C’est un grand pays qui entraîne d’autres pays. La chine a pris deux engagements majeurs : le premier, c’est de se mettre au niveau de la lutte contre les émissions, prendre toutes les obligations que nous nous sommes nous-mêmes imposées. Et deuxièmement, d’accepter que tous les cinq ans nous puissions revenir sur ces engagement pour être bien sûr que nous n’aurons pas plus de deux degrés de réchauffement de la planète d’ici à la fin du siècle. c’était ce point-là qui me paraissait déterminant. Ça me permettra de faire l’accord de Paris sur cette base-là", a développé François Hollande. "La chine était essentielle. Mais ça ne veut pas dire que le monde va être au rendez-vous", a-t-il toutefois prévenu. 


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"L'échec est possible, mais je suis confiant". "Les 2 degrés sont possibles s’il y a ce mécanisme de révision. Tous les cinq ans, le monde aura rendez-vous avec lui-même et vérifiera si les obligations ont été respectées et si on ne doit pas les renforcer", a poursuivi François Hollande. "Oui, l’échec est toujours possible, mais aujourd’hui, je suis confiant, parce qu’un  grand pays, la Chine, nous a soutenu, parce que les  Etats-Unis sont impliqués dans l’accord, parce que des pays du Sud, des pays latino-américains sont également d’accord. Mais il y a encore des points en suspens."

"On n'est pas encore à 100 milliards". Le principal point d'inquiétude concerne "les financements attendus par les pays les plus pauvres. 100 milliards (de dollars, 90 milliards d'euros, ndlr)", a précisé François Hollande au sujet de l'engagement promis dès 2009 par les pays du Nord pour financer les politiques climatique des pays du Sud. . "On en est sûr à 65 milliards, ont est encore loin du compte. On a des promesses jusuqu’à 20 milliards de plus. On est pas encore à 100", a-t-il admis. "Je comprends les pays les plus pauvres, qui ne vont pas sacrifier leur croissance, leur développent parce que nous, nous avons prélevé pendant des décennies sur la planète."

>>> Retrouvez l'intégralité de l'interview de François Hollande sur Europe 1 :


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