Départementales : cinq chiffres à connaître sur cette élection

  • Copié
, modifié à
CE QU’IL FAUT SAVOIR - A la veille des prochaines échéances électorales, voici cinq données à ne pas perdre de vue. 

Les 22 et 29 mars prochains, les Français seront appelés à renouveler l’intégralité des conseils départementaux. Le Front National entend bien surfer sur son succès aux dernières élections européennes. De son côté, le PS essaiera de limiter la casse lors de ce prochain scrutin.

>> Europe 1 vous présente cinq chiffres à connaître avant ces élections départementales :

4.108. Depuis la réforme territoriale et une loi du 17 mai 2013, les élections départementales et les "conseils départementaux" remplacent les élections cantonales et les "conseils généraux". Simple modification sémantique ? Pas seulement. Les cantons ont été redécoupés et le nombre d’élus diminué. Ils seront 4.108 élus le 29 mars prochain pour une durée de 6 ans.

2. Le mode de scrutin  a également évolué. La loi inclut désormais une règle de parité stricte. Les candidats devront donc se présenter en binôme composé d’une femme et d’un homme. En pratique, les électeurs mettront donc dans l’urne un bulletin avec deux noms. 

12,5. Pour être élu dès le premier tour, le binôme devra obtenir la majorité absolue (50% des suffrages exprimés plus une voix) et 25% des électeurs inscrits. Pour figurer au deuxième tour, les candidats devront récolter au minimum 12,5% des voix des électeurs inscrits. Un seuil, pas toujours évident à atteindre, qui devrait réduire les possibilités de triangulaire au second tour.

PS

© A la tête de 61 départements sur 101, la gauche pourrait en perdre "au moins la moitié", selon un ministre. (AFP)

61. La courte victoire du PS dans le Doubs lors de l’élection législative partielle a redonné quelques couleurs au parti de la rose. La défaite du parti au pouvoir sera-t-elle un peu moins cuisante que prévue ? Actuellement, les socialistes règnent sur 61 départements (sur 101). Combien en perdront-ils ? Réponse le 29 mars. 

29%. Le Front National pourrait bien confirmer sa percée. Selon le dernier sondage Ifop pour le Journal du dimanche, le parti de Marine Le Pen arrive en tête des intentions de vote. 29% des Français souhaitent  en effet le succès des candidats du FN, 25% préfèrent ceux de l’UMP et de l’UDI et 22% privilégient le PS.