Christian Estrosi, un fidèle de Nicolas Sarkozy à l'Outre-mer

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Proche de Nicolas Sarkozy réélu dès le premier tour des législatives, Christian Estrosi voit sa fidélité récompensée par un secrétariat d'Etat à l'Outre-mer. Avec Brice Hortefeux, actuel ministre de l'Intégration, Christian Estrosi était l'un des plus fidèles lieutenants du futur président dans le gouvernement de Dominique de Villepin, où il s'occupait d'Aménagement du territoire.

Député des Alpes-Maritimes, Christian Estrosi, 51 ans, était candidat à la présidence du groupe UMP à l'Assemblée nationale, que briguent aussi l'ancien ministre Jean-François Copé et le député du Maine-et-Loire Jacques Laffineur. Né le 1er juillet 1955 à Nice (Alpes-Maritimes), marié et père de deux enfants, ce sportif a été champion de France de moto en 1975, 1976, 1977 et 1979. C'est sous la coupe de Jacques Médecin, alors maire de Nice, que le jeune Christian Estrosi fait son entrée en 1983 au conseil municipal de la capitale de la Côte d'Azur. En 1985, il est élu au conseil général des Alpes-Maritimes dont il devient le président en 2003. En 1988, il est élu pour la première fois député RPR de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes. Démis de ses fonctions en 1993 par le Conseil constitutionnel pour avoir dépassé le plafond des dépenses pendant la campagne, il retrouvera son siège en 1997. Christian Estrosi sera également élu au conseil régional Provence-Alpes-Côte-d'Azur et occupera diverses fonctions au sein du RPR aux niveaux local que national. C'est à la faveur du retour de la droite au pouvoir en juin 2002 qu'il se fait connaître, notamment par de vibrantes déclarations en faveur de Nicolas Sarkozy et par des prises de positions radicales en matière de sécurité. Rapporteur de plusieurs textes, dont un projet de loi sur la sécurité intérieure, il défendra en vain un amendement visant à instaurer une peine plancher pour les délinquants multirécidivistes. Un projet de loi qui devrait être adopté cette année, conformément au souhait de Nicolas Sarkozy.