Ophélie Meunier sur le mouvement vegan : "Leur but est que les animaux ne soient plus jamais tués et mangés"

Ophélie Meunier. Photo d'illustration.
Ophélie Meunier. Photo d'illustration. © Europe 1
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Aurélie Dupuy
Le numéro anniversaire des 25 ans de "Zone interdite" est consacré au phénomène vegan. A l'origine d'actions parfois violentes, le mouvement accepte les caméras pour faire entendre son message.
INTERVIEW

Ophélie Meunier va souffler les 25 ans de Zone interdite. Présentatrice et rédactrice en chef depuis septembre 2016, l'animatrice était l'invitée du Grand journal de Philippe Vandel avant la diffusion en prime sur M6 de ce numéro anniversaire du magazine consacré à "La révolution vegan".

Un but. Partie du constat "que les Français sont de plus en plus préoccupés par leur alimentation, l'environnement et le bien-être animal", l'équipe de Zone interdite a poussé le curseur à son extrémité en s’intéressant aux vegans. "Leur but est de faire en sorte que les animaux ne soient plus jamais tués et mangés", définit Ophélie Meunier. "Ce serait une vraie révolution", indique-t-elle pour expliquer le choix du titre de ce numéro. 

"Leur apporter quelque chose". En substance, le documentaire suit certaines actions chocs de cette communauté, telle la libération d'animaux voués aux abattoirs. "Comme ces animaux sont considérés comme volés, ils sont cachés" dans des refuges clandestins dans la campagne. Au-delà de la confiance octroyée aux journalistes, si ces vegans protestataires acceptent les caméras, "il faut être honnête", c'est "aussi parce qu'ils estiment que ça va leur apporter quelque chose", souligne la journaliste. "Ils montrent leurs actions parce que c'est en montrant leurs actions qu'on parle de leur combat et peut-être qu'ils obtiendront des changements dans la société." 

Clivage. Les violences contre des vitrines de boucheries ne sont pas omises. Certains vegans n'hésitent par ailleurs pas à comparer les transports d'animaux aux convois vers les camps de concentration. Le magazine pose la question de savoir si le phénomène va trop loin. "Certains téléspectateurs ne vont clairement pas se reconnaître dans ce langage et dans cette façon de voir les choses. Mais pour les vegans, un animal est un individu", conclut la journaliste.