Outing : l'ami de Florian Philippot menacé de mort

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Louis Hausalter , modifié à
OUTING - Après l"outing" du numéro 2 du Front national, ce journaliste de télévision affirme être la cible d'"une chasse à l'homme" et de "menaces de mort".

Quatre jours après l'"outing" de Florian Philippot, en couverture de Closer, le compagnon du vice-président du Front national a publié une lettre ouverte à la directrice du magazine people, Laurence Pieau, sur le site Rue89. Un billet dans lequel ce journaliste de télévision, qui veut rester anonyme, se présente comme une "victime collatérale" de ces photos volées, en raison d'"amalgames".

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"Menaces de mort". "En me présentant comme le petit ami du vice-président du Front national, il apparaissait évident que mes sensibilités politiques seraient associées avec celles de ce parti. Ce n’est pas le cas, et vous le saviez", écrit-il. Le journaliste estime aussi que, malgré le floutage de son visage dans le magazine, il est facile à identifier après la publication des clichés : "cela découle autant de la qualité des flous que de la nature même du corps de métier dans lequel j’évolue", explique-t-il. "Dès lors, il apparaissait inévitable que je sois la cible de menaces de mort, d’une chasse à l’homme venant s’ajouter à la violence de cette exposition. Et que mon image soit marquée de façon indélébile au sein de ma profession".

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"Un sort que je ne souhaiterais à personne". Le compagnon de Florian Philippot, qui se présente comme un défenseur des "causes gays", répond aussi aux propos de Laurence Pieau, qui a justifié sur Europe 1 la publication de ces photos volées. "Vous m’avez presque ému sur Europe 1, à justifier votre article en invoquant l’égalité entre les couples, quelle que soit leur orientation sexuelle. Il était beau de voir une parole militante sortir de votre bouche, après avoir ébranlé de façon durable la vie d’un "défenseur des droits des homosexuels", et ce, en toute connaissance de cause", dénonce-t-il. "J’ai du mal à percevoir la vertu dans ce geste. C’est un sort que je ne souhaiterais à personne".

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Lundi, Florian Philippot a réagi pour la première fois à ces révélations. "Je suis en colère parce que j'ai été victime d'une atteinte gravissime à ma vie privée", a-t-il dénoncé sur France Inter. Le vice-président du FN compte attaquer Closer en justice.