Vers la création en janvier d'une "assemblée parlementaire franco-allemande"

Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand et son homologue allemand Wolfgang Schaüble vont présenter mercredi à Paris un projet d'accord.
Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand et son homologue allemand Wolfgang Schaüble vont présenter mercredi à Paris un projet d'accord. © CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Mercredi à Paris, le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand et son homologue allemand Wolfgang Schaüble vont présenter un projet d'assemblée parlementaire franco-allemande. 

L'idée d'une "assemblée parlementaire franco-allemande" fait son chemin. Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand et son homologue allemand Wolfgang Schaüble vont présenter mercredi à Paris un projet d'accord. Une délégation du Bundestag, conduite par Wolfgang Schaüble, sera reçue en fin de matinée au Palais Bourbon.

En janvier dernier, Wolfgang Schaüble et le prédécesseur de Richard Ferrand, François de Rugy, avaient appelé à la conclusion d'un nouveau traité de coopération franco-allemande, à l'occasion du 55ème anniversaire du "Traité de l'Élysée", scellé en 1963 entre Paris et Berlin.

Cinquante membres de chaque assemblée. L'Assemblée commune sera composée "de cinquante membres de l'Assemblée" française et autant du Bundestag, lesquels seront désignés "au début de leur législature respective", d'après le projet d'accord. Elle siégera "au moins deux fois par an publiquement" sous la présidence de Richard Ferrand et Wolfgang Schaüble et les séances auront lieu "en principe alternativement" en France et outre-Rhin.

Pour "une convergence des droits des deux pays". Les missions de cette nouvelle assemblée : veiller "à l'application des stipulations" du traité de 1963, "suivre les conseils des ministres franco-allemands" et encore "formuler des propositions sur toute question intéressant les relations franco-allemandes en vue de tendre vers une convergence des droits" des deux pays.

Un nouveau Traité de l'Élysée. En janvier 2018, Emmanuel Macron et la chancelière Angela Merkel avaient convenu d'élaborer au cours de cette année un nouveau Traité de l'Élysée. Ce traité de 1963, conclu entre Paris et Berlin près de 18 ans après l'effondrement du nazisme, avait eu pour premier effet de créer l'Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ), chargé de promouvoir les échanges entre jeunes.