Un parachutiste français "tué au combat" dans la zone irako-syrienne

Le chef des armées "salue le sacrifice" de cet "adjudant du 13e régiment de dragons parachutistes" (photo d'illustration).
Le chef des armées "salue le sacrifice" de cet "adjudant du 13e régiment de dragons parachutistes" (photo d'illustration). © AHMAD AL-RUBAYE / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
L'Élysée a annoncé samedi la mort d'un adjudant parachutiste français "tué au combat" dans la zone irako-syrienne.

Un parachutiste des Forces spéciales françaises a été "tué au combat" dans la zone syro-irakienne, a annoncé samedi l'Elysée, une première depuis le lancement il y a trois ans de l'opération Chammal de lutte contre le djihadisme au Moyen Orient. Ce soldat, un adjudant du 13ème régiment de Dragons parachutistes, conseillait des forces locales luttant contre le groupe Etat islamique (EI), quand il a été victime d'un tir sur la position qu'il occupait, sans participer directement aux combats, a précisé le colonel Patrick Steiger, porte-parole de l'Etat-major des armées.

Lors d'une mission de conseil et d'accompagnement. Le colonel Steiger a précisé que l'adjudant faisait partie "d'une mission de conseil et d'accompagnement d'une force locale alliée, en lutte contre Daech" (acronyme arabe du groupe Etat islamique), dans un lieu qu'il a refusé de préciser, "afin de ne pas le révéler à l'ennemi". Le 13e RDP fait partie des forces spéciales françaises qui, officiellement, ne sont présentes ni en Syrie ni en Irak. 

Pas de précision sur le lieu exact. Dans le communiqué, le président de la République dit avoir "appris avec une profonde tristesse la mort au Levant ce matin" de ce soldat. L'Elysée s'est cependant refusé à préciser le lieu exact où le parachutiste a perdu la vie. Emmanuel Macron exprime aussi "sa confiance et sa fierté aux militaires français qui combattent avec courage et abnégation les groupes terroristes au Levant comme au Sahel". 

Des Forces spéciales engagées. L'opération Chammal est essentiellement aérienne, avec l'engagement de huit chasseurs-bombardiers Rafale basés en Jordanie et six autres aux Emirats arabes unis (EAU). Elle comprend également un volet terrestre. Des membres des Forces spéciales sont également engagés, avec des rôles de conseillers, de formateurs et de contrôleurs aériens auprès des forces arabes anti-Daech, notamment les milices kurdes. Comme de coutume lorsqu'il s'agit des Forces spéciales, par nature discrètes voire secrètes, l'Etat-major limite la communication à un strict minimum.