Syrie : 13 civils tués dans des raids dans la province d'Idleb

La région d'Idleb a une nouvelle fois été prise pour cible des frappes aériennes syriennes (image d'illustration)
La région d'Idleb a une nouvelle fois été prise pour cible des frappes aériennes syriennes (image d'illustration) © OMAR HAJ KADOUR / AFP
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avec AFP
Au moins 13 civils dont quatre enfants ont été tués entre vendredi et samedi dans des frappes imputées au régime syrien par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.

Au moins 13 civils ont péri ces dernières 24 heures dans des frappes aériennes imputées au régime syrien contre une localité de la province d'Idleb, dans le nord-ouest du pays en guerre, a indiqué une ONG samedi.

Treize civils tués dont quatre enfants. La localité de Khan Cheikhoun, dans le sud d'Idleb, a été la cible de frappes aériennes vendredi puis samedi avant l'aube", a déclaré le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane. "Ces frappes, probablement menées par le régime, ont tué 13 civils, dont quatre enfants", a-t-il précisé.

Une zone de désescalade théorique. La province d'Idleb figure parmi les quatre "zones de désescalade" annoncées en mai par les alliés internationaux du régime et des rebelles, afin d'instaurer des trêves dans diverses régions de Syrie. Après un calme relatif ces derniers mois, le régime de Bachar al-Assad et son allié russe ont mené plusieurs raids aériens ces dernières semaines dans la province d'Idleb, tuant des dizaines de civils, selon l'OSDH. 

Le 15 septembre, la Russie et l'Iran, alliés du régime, et la Turquie, soutien des rebelles, ont annoncé qu'ils allaient déployer ensemble des forces de maintien de l'ordre à Idleb, sans toutefois fixer de date.

Un pays en guerre depuis six ans. Trois zones de désescalade sont déjà entrées en vigueur dans la Ghouta orientale, près de Damas, à Homs (centre) et dans le sud syrien. L'initiative doit ouvrir la voie à un cessez-le-feu durable dans le pays, ravagé par six ans de guerre qui ont fait plus de 330.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.