Rencontre entre Poutine et Hollande : "Nous sommes prêts à coopérer" dans la lutte antiterroriste

François Hollande et Vladimir Poutine se sont dits prêts à "coopérer" contre l'Etat islamique.
François Hollande et Vladimir Poutine se sont dits prêts à "coopérer" contre l'Etat islamique. © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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avec AFP , modifié à
François Hollande et Vladimir Poutine se sont dits prêts, jeudi, à "coopérer" contre l'Etat islamique en Syrie. 

François Hollande et Vladimir Poutine ont affirmé jeudi soir à Moscou leur souhait commun de coopérer contre le terrorisme, le président français réitirant sa volonté de bâtir une "large coalition" contre l'Etat islamique. Dès le début de leur entretien au Kremlin, les deux dirigeants ont rappelé l'urgence d'agir après les attentats attribués à Daech dont leurs deux pays ont été victimes. "Le terrorisme est notre ennemi. Il a un nom : Daech, l'Etat islamique. Il a un territoire, une armée, des ressources", a déclaré le président français, l'air grave. 

Après la résolution contre le terrorisme adoptée à l'unanimité au conseil de sécurité de l'ONU, "nous devons être à l'initiative", a insisté le président français, appelant chacun à prendre ses "responsabilités."

Opinant du chef, Vladimir Poutine a jugé nécessaire d'"unir les efforts" contre le terrorisme. "Nous sommes prêts à coopérer avec la France", a-t-il déclaré, parlant d'"ennemi commun" sans désigner expressément l'Etat islamique.

 

Des frappes coordonnées. Moscou et Paris ont par ailleurs convenu que les frappes contre l’EI en Syrie seront intensifiées et feront l’objet d’une coordination. "La France et la Russie ont convenu de renforcer l'échange d'informations", a déclaré le président russe.
"Nous avons convenu de ne frapper que les terroristes, que Daech et les groupes djihadistes et de ne pas frapper les groupes luttant contre les terroristes" a précisé François Hollande tout en affirmant que Bachar al-Assad n'avait pas sa place dans la Syrie de demain.