Migrants : réunion des ministres européens le 22 septembre

Le drapeau européen
Le drapeau européen © © LOUISA GOULIAMAKI / AFP
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BW avec agences , modifié à
SOMMET - Au terme d'une réunion extraordinaire lundi à Bruxelles, les 28 Etats membres n'ont pas réussi à s'entendre sur un système de répartition de 120.000 demandeurs d'asile, comme l'a souhaité la Commission européenne mercredi dernier.

Au terme d'une réunion extraordinaire lundi à Bruxelles, les 28 Etats membres n'ont pas réussi à s'entendre. Les ministres de l'Intérieur de l'Union européenne tiendront donc une réunion extraordinaire mardi prochain, le 22 septembre, pour discuter de la crise migratoire. Le Luxembourg, qui assure la présidence tournante de l'Union européenne, en a fait l'annonce mardi.

Se mettre d'accord sur un système de répartition des demandeurs d'asile. Réunis lundi à Bruxelles, les ministres de l'Intérieur des Vingt-Huit n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur un système de répartition des réfugiés entre pays européens par quotas obligatoires et ont prévu de se revoir le 8 octobre. Dans son communiqué, le Luxembourg précise que les ministres devront se mettre d'accord sur un système de répartition de 120.000 demandeurs d'asile, comme l'a souhaité la Commission européenne mercredi dernier.

"A cette occasion, la présidence luxembourgeoise souhaite faire adopter une décision sur un mécanisme provisoire qui prévoit la relocalisation de 120.000 personnes en besoin de protection internationale", a indiqué le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères Jean Asselborn dans un communiqué.

L'Allemagne appelle les autres pays à se mobiliser. L'Allemagne et l'Autriche ont réclamé de leur côté la tenue rapide d'un sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne pour résoudre la crise migratoire. Lors d'une conférence de presse commune à Berlin, la chancelière Angela Merkel et son homologue autrichien Werner Faymann ont souligné que l'Allemagne, l'Autriche et la Suède, qui ont reçu le plus grand nombre des réfugiés affluant vers l'Europe depuis des semaines, ne pouvaient gérer cette situation à elles seules. Le président du Conseil européen Donald Tusk a fait savoir qu'il donnerait sa réponse jeudi.