Israël arrête de nouveau une députée palestinienne

Khalida Jarrar avait été libérée en juin 2016 après avoir purgé une première peine de prison en Israël.
Khalida Jarrar avait été libérée en juin 2016 après avoir purgé une première peine de prison en Israël. © JAAFAR ASHTIYEH / AFP
  • Copié
avec AFP
Khalida Jarrar, figure du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), a de nouveau été arrêtée par l'armée israélienne. Elle était sortie des prisons israéliennes il y a tout juste un peu plus d'un an.

L'armée israélienne a annoncé avoir de nouveau arrêté la députée palestinienne Khalida Jarrar, accusée d'activités au sein d'une organisation considérée comme "terroriste" par Israël. Une arrestation qui intervient 13 mois après la sortie de prison de la députée.

La députée arrêtée 13 mois après sa sortie de prison. Khalida Jarrar (54 ans), une des figures les plus connues du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), avait été libérée en juin 2016 après avoir passé 14 mois dans une prison israélienne pour avoir, selon l'Etat hébreu, encouragé des attaques contre des Israéliens. Elle a été arrêtée dans la région de Ramallah en Cisjordanie. 

Le FPLP est une formation de la gauche historique palestinienne considérée comme terroriste par Israël. De nombreux responsables de cette organisation d'inspiration marxiste ont été arrêtés à de multiples reprises.

Khalida Jarrar arrêtée pour avoir "repris ses activités au FPLP". Selon l'armée israélienne, "après sa libération, Khalida Jarrar a repris ses activités au sein de l'organisation terroriste du FPLP" dont elle serait une des dirigeantes en Cisjordanie. "Elle a été appréhendée parce qu'elle a repris ses activités au FPLP et non en raison de son statut de membre" du Conseil législatif palestinien (Parlement), a ajouté l'armée israélienne.

Khalida Jarrar est membre du Parlement palestinien élu en 2007. Plusieurs députés palestiniens sont actuellement détenus par Israël.

Une dizaine d'autres arrestations. L'ONG palestinienne Addameer a précisé qu'au cours du même raid, une dizaine d'autres personnes avaient été arrêtées par les forces israéliennes, dont Khitam Saafin, présidente de l'Union des comités pour les femmes palestiniennes.