Les forces kurdes ont pris mardi la ville de Bachiqa, près de Mossoul. 3:36
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J.R. , modifié à
Gwendoline Debono, envoyée spéciale d'Europe 1 en Irak, a passé cinq jours auprès des forces spéciales irakiennes qui luttent contre l’EI. 

Les opérations pour reprendre le contrôle de la ville de Mossoul à l’Etat islamique se poursuivent. Depuis le 17 octobre, les troupes irakiennes mènent l’assaut contre la grande ville du nord de l’Irak, fief des djihadistes de l’EI. La grande reporter Gwendoline Debono, envoyée spéciale d'Europe 1 en Irak, a passé cinq jours en opération auprès des forces spéciales irakiennes. Elle raconte son quotidien avec l’armée, en première ligne face aux combattants de l’EI.

"Il y a tout de suite eu beaucoup de combats." Les forces irakiennes traquent les djihadistes rue après rue, dans de véritables opérations de guérilla urbaine. "C’est une progression assez lente, maison par maison. Les combats n’ont rien à voir dans Mossoul. Jusque-là ces forces spéciales ont pris assez facilement des villages, car les djihadistes se sont repliés dans Mossoul", explique Gwendoline Debono.

"Là, dès les premières ruelles, les djihadistes ont eu l’intention de défendre cette ville. Il y a tout de suite eu beaucoup de combats, ils ont tiré avec des roquettes et des mortiers sur la colonne", témoigne l’envoyée spéciale d’Europe 1.

 

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Des relations cordiales entre civils et forces irakiennes. La progression des forces irakiennes est également compliquée par la présence massive de civils. "Les civils sont partout. Il faut s’appuyer sur eux, les rassurer, mais aussi se méfier d’eux", assure Gwendoline Debono.

"On ne sait jamais si parmi eux il y a un kamikaze. Pour l’instant, ça se passe assez bien avec les forces spéciales, il y a des conversations assez cordiales", relativise cependant notre reporter.