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M.B. et Sébastien Guyot , modifié à
Après les accusations proférées par son adversaire, Ali Bongo, sur Europe 1, Jean Ping a de nouveau fait appel à la communauté internationale pour trancher la question de la présidentielle gabonaise.
INTERVIEW

C'est pas moi, c'est lui. La présidentielle au Gabon est en train de ressembler à une (mauvaise) partie de tennis. Attaqué par son adversaire, Jean Ping, qui l'accuse d'avoir triché pour remporter le scrutin, Ali Bongo lui a renvoyé la balle, mercredi sur Europe 1. "Moi, je dis que Jean Ping a fraudé", a déclaré le président sortant. "Nous pensons qu'il y a eu des fraudes électorales dans son fief et dans d'autres régions de son territoire."

"Il n'y a pas de doutes". Contacté par Europe 1, Jean Ping n'a pas changé de ligne. "Le monde entier sait que j'ai gagné les élections", a-t-il répété. "Il n'y a pas de doutes. [Ali Bongo] lui-même, il sait que j'ai gagné les élections." L'opposant du président sortant a accusé ce-dernier de se livrer à une opération d'enfumage pour camoufler ses exactions. "C'est lui qui a les armes, tue, pille", a-t-il asséné. "Nous faisons appel à toute la communauté internationale pour que la vérité des urnes soit connue et reconnue."