États-Unis : Rafael Marquez, le capitaine de foot du Mexique, sanctionné pour ses liens avec un cartel de drogue

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Rafael Marquez est mis en cause pour ses liens avec Raul Flores Hernandez. © FRANCK FIFE / AFP
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avec AFP , modifié à
Rafael Marquez aurait prêté son identité à Raul Flores Hernandez, chef d'un réseau mexicain de trafic de drogue, pour qu'il place certains de ses biens.

Les États-Unis ont adopté mercredi des sanctions à l'encontre d'une vingtaine d'individus suspectés d'avoir été en lien avec un vaste réseau de trafic de drogue au Mexique, parmi lesquels le capitaine de la sélection, Rafael Marquez.

Au total, 22 Mexicains et 42 "entités" ont été sanctionnés pour avoir participé au trafic de drogue mis en place par Raul Flores Hernandez, chef présumé du réseau, a indiqué le Trésor américain dans un communiqué. "L'ensemble des biens de ces personnes ainsi que des entités sont gelés tandis que les citoyens américains ont pour interdiction de commercer avec eux", a-t-il ajouté.

Deux personnalités sanctionnées. Parmi les personnes visées par ces sanctions figurent "le joueur de football professionnel Rafael Marquez Alvarez (dit "Rafa" Marquez) et le chanteur mexicain Julio Cesar Alvarez Montelongo (dit Julion Alvarez)", souligne le communiqué. "Les deux hommes ont des relations de longue date avec Flores Hernandez", qui aurait utilisé leurs identités pour placer certains de ses biens, selon la même source. Rafael Marquez, 38 ans, est passé par l'AS Monaco et le FC Barcelone dans les années 2000.

Biens saisis. Le Mexique a de son côté saisi différents biens appartenant à Raul Flores Hernandez et son réseau, dit "Flores DTO" ("Flores drug trafficking organization") dont le Grand casino de la région de Guadalajara. Les autorités américaines soulignent que ces sanctions interviennent à l'issue de plusieurs années d'investigations menées conjointement avec leurs homologues mexicains. "Raul Flores Hernandez opérait depuis des décennies grâce à ses relations de longue date avec d'autres réseaux et l'utilisation de prête-noms pour masquer ses investissements dans des trafics illégaux de drogue", a commenté John E. Smith, un des responsables américains.