En Argentine, Obama exhorte au développement des énergies vertes

Barack Obama a engagé les États-Unis dans l'accord de Paris sur le climat, que Donald Trump souhaite abandonner.
Barack Obama a engagé les États-Unis dans l'accord de Paris sur le climat, que Donald Trump souhaite abandonner. © AFP
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avec AFP , modifié à
L'ancien président américain veut croire que les États-Unis sont engagés sur la bonne voie pour "ralentir et même stopper une tendance qui pourrait être désastreuse".

L'ancien président américain Barack Obama a lancé vendredi un appel passionné en faveur des énergies propres et de la lutte contre le changement climatique lors du Sommet de l'énergie verte à Cordoba, en Argentine. Le changement climatique "n'est plus une spéculation, ce n'est plus une question que nous pouvons reporter, c'est dans le présent", a-t-il notamment lancé.

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Nous sommes la première génération à ressentir l'impact du changement climatique mais nous sommes aussi la dernière génération qui peut agir pour y remédier

"Si nous profitons de ce moment critique, nous avons l'occasion de ralentir et même de stopper une tendance qui pourrait être désastreuse", a dit Barack Obama qui a signé l'accord sur le climat de Paris que le président Donald Trump a l'intention d'abandonner. "Nous ne pouvons pas condamner nos enfants à un avenir qu'ils ne pourront pas réparer... Nous sommes la première génération à ressentir l'impact du changement climatique mais nous sommes aussi la dernière génération qui peut agir pour y remédier", a réaffirmé l'ancien locataire de la Maison-blanche.

"Progresser pour le bien des générations futures". Les Etats-Unis sont le deuxième producteur mondial de gaz à effet de serre après la Chine, et l'annonce de leur retrait de l'accord de Paris de 2015, qui engage les pays à réduire les émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique, a été considéré comme un coup dur.

Pour autant, Barack Obama a également assuré que les États-Unis atteindront leurs objectifs. "Parce qu'une grande partie de ce que nous avons fait est maintenant ancré dans notre économie et notre culture. Parce que nos Etats et nos villes, nos universités, nos plus grandes entreprises, ont clairement indiqué qu'elles continueront à progresser pour le bien des générations futures", a-t-il estimé.