Copenhague : "je croyais qu'on était un pays paisible"

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Sandrine Prioul, à Copenhague avec , modifié à
TÉMOIGNAGE E1 - TÉMOIGNAGEAprès les deux attaques qui ont frappé Copenhague, le pays se réveille choqué et apeuré. 

Dans la nuit de samedi à dimanche, la police danoise aurait abattu l'auteur des deux attaques qui ont fait deux morts et cinq blessés à Copenhague. "Nous pensons qu'il s'agit du même homme qui est l'auteur des deux fusillades", a dit un porte-parole de la police, Torben Moelgaard Jensen, lors d'une conférence de presse. Dimanche matin, la population danoise est sous le choc après ces attaques. 

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Un policier à Copenhague, 640x640

© CLAUS BJORN LARSEN / AFP

"Le terrorisme peut toucher toute l'Europe". "J'ai peur parce que je réalise que ça peut encore arriver n'importe où", confie à Europe 1 une étudiante danoise. "Je croyais pourtant qu'on était un pays paisible". Cette jeune étudiante  pense regrettait pourtant une certaine frilosité des médias danois, coupables selon elle de ne pas avoir assez diffusé le dernier le numéro de Charlie Hebdo pour mieux calmer les esprits. "Le terrorisme peut donc toucher toute l'Europe", constate-t-elle avec beaucoup de tristesse. 

"Terreur sur Copenhague". Dimanche matin, tous les journaux du pays revenaient bien évidemment sur ces terribles événements. "Terreur sur Copenhague", affichait à sa Une le quotidien B.T. "Attaques terroristes après un débat sur l'islamisme", titrait de son côté le journal Morgenavisen. "Fauchés", a choisi de son côté le quotidien Ekstra Bladet, photo d'une victime à l'appui.