Un homme radicalisé, dont l'objectif était d'attaquer la police, a tué trois personnes dont deux policières attaquées au couteau, avant d'être abattu, mardi à Liège. 1:03
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Isabelle Ory, édité par C.O. , modifié à
REPORTAGE - Trois personnes dont deux policières ont été tuées mardi à Liège par un homme radicalisé. Un choc pour les habitants de la commune belge.
REPORTAGE

Un homme radicalisé, dont l'objectif était d'attaquer la police, a tué trois personnes mardi à Liège, dont deux policières, avant d'être abattu. Un acte qualifié de "terroriste" par la justice belge. Tout s’est déroulé très vite. Il ne s'est passé qu'une demi-heure seulement entre l’attaque des policières et le moment où le tireur a été abattu.

La mère du jeune homme tué "sous le choc". Pour ceux qui se trouvaient dans les environs immédiats, la situation a semblé presque irréelle. Nicolas était dans sa camionnette, il a vu le tireur à quelques mètres de lui, il s’est caché, puis mis à l’abri. Il a vu ensuite la mère du jeune homme abattu dans sa voiture courir vers les policiers : "Une maman qui courait, elle avait des taches de sang sur elle. Elle disait, 'il a tué mon fils dans la voiture'. Elle était sous le choc", décrit l'habitant au micro d'Europe 1.

"On est choqué". Jean-Luc, un autre témoin de la scène, a entendu les premiers coups de feu de son bureau avant de rapidement se barricader avec ses associés. "On a entendu la rafale, c'était je suppose lorsque (les policiers) ont été confrontés à l'auteur. C'est bizarre d'entendre ça dans une ville comme Liège, car ce n'est pas une zone de conflit", confie-t-il. "On est choqué parce que ce sont des gens que l'on voyait dans le quartier. Ce sont elles (les policières) qui passaient dans le quartier pour verbaliser les infractions de stationnement. Ce sont des personnes gentilles, qui faisaient leur job tout simplement".

Un hommage de la police de Liège. Mardi soir, la police de Liège a tenu à publier une photo des deux policières, deux mères de familles très appréciées. Quatre autres policiers ont été blessés, mais leurs jours ne sont pas en danger.