Afghanistan : au moins 25 morts dans l'hôtel attaqué à Kaboul

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Des victimes ont été tuées par armes à feu mais d'autres ont péri dans l'incendie déclenché au quatrième étage par les assaillants. © WAKIL KOHSAR / AFP
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avec AFP , modifié à
13 étrangers (15 selon l'AFP) font partie de ce bilan. 

Au moins 25 personnes ont été tuées dans l'attaque de l'hôtel Intercontinental de Kaboul le week-end dernier selon un responsable du ministère de la Santé, alors que des bilans contradictoires continuent de circuler, alimentant la confusion.

13 étrangers selon Kaboul... "Nous avons 25 décès à l'hôtel Intercontinental de Kaboul : 7 Afghans, 13 étrangers et 5 assaillants présumés", a déclaré jeudi le porte-parole du ministère de la Santé, Wahid Majrooh, quelques heures après avoir donné un bilan beaucoup plus élevé.

... mais 15 selon un décompte de l'AFP. Quinze ressortissants étrangers ont été tués selon un décompte établi auprès de leurs ambassades et gouvernements respectifs. Il s'agit de sept Ukrainiens travaillant pour la compagnie aérienne Kam Air; deux Vénézuéliens (également employés de Kam Air); quatre Américains dont au moins une femme, Afghane-Américaine; une Allemande de l'ONG Shelter Now; un Kazakh consultant d'une compagnie de télécommunication. Les étrangers, morts ou blessés, ont été évacués vers l'hôpital militaire de Kaboul ou celui du NDS, les renseignements afghans.

Un site au caractère cosmopolite. Au total, des ressortissants de seize nationalités différentes (hormis les Afghans) étaient présents le soir de l'attaque à l'Intercontinental, visé justement en raison du caractère cosmopolite de sa clientèle et déjà attaqué en 2011, selon une source de sécurité. Outre les personnes tuées, 41 étrangers de treize nationalités différentes ont été secourus : 16 Ukrainiens; 11 Kazakhs; 2 Américains; 2 Grecs; 2 Turcs; 1 Britannique; 1 Canadien; 1 Russe; 1 Indien; 1 Bengali; 1 Iranien: 1 Tadjik; 1 Pakistanais. L'établissement dont certains étages ont subi de gros dégâts, du fait d'incendies notamment, n'a toujours pas été ouvert à la presse cinq jours après l'assaut revendiqué par les talibans.