La nouvelle ligne de métro londonien s'appellera... Elizabeth

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avec AFP , modifié à
La ville de Londres rend un hommage original à la reine en nommant une ligne de métro "Elizabeth".

Elle se déplace habituellement en Bentley ou en Range Rover, mais la reine Elizabeth II pourrait bien troquer ses voitures de luxe pour... le métro. En effet, elle pourra bientôt se targuer d'avoir une ligne de métro à son nom.

"Elizabeth line". La nouvelle ligne de métro qui traversera Londres d'est en ouest à partir de 2018 portera en effet le nom d'"Elizabeth line" en l'honneur de la souveraine qui a visité le chantier mardi, a annoncé le maire de la capitale britannique, Boris Johnson. Jusqu'ici appelée "Crossrail", la future "Elizabeth line", qui sera longue d'une centaine de kilomètres d'ici fin 2019, reliera notamment le quartier d'affaires de la City à l'aéroport de Heathrow.

Un hommage "durable". Elizabeth II a emprunté mardi un ascenseur industriel, plongeant à 28 mètres de profondeur sous la station Bond Street. Elle y a rencontré des ouvriers de ce chantier pharaonique lancé en octobre 2009, et dévoilé le logo de la future ligne, qui sera mauve comme la tenue qu'elle arborait. "Tout en offrant une amélioration radicale des transports de la capitale, la Elizabeth line offrira un hommage durable à notre monarque", a déclaré Boris Johnson.

La famille royale et le métro, une longue histoire. Elizabeth II avait été la première monarque britannique à visiter le métro londonien, qui avec plus de 150 ans est le plus vieux du monde. C'était en 1969 lors de l'inauguration de la Victoria line. En 1977, le Prince Charles avait inauguré la Jubilee line, baptisée ainsi pour le Jubilé d'argent d'Elizabeth II, son 25e anniversaire d'accession sur le trône britannique. A terme, la ligne Elizabeth doit compter 40 stations au total et reliera les villes de Reading, à l'ouest de la capitale, et de Shenfield, à l'est, en passant par Heathrow et le centre-ville. Elle vise 200 millions de passagers par an et doit aider à décongestionner un réseau de trains, métros et bus qui a souffert d'un manque cruel d'investissements depuis des décennies.