Violences, outrages : Jean-Vincent Placé condamné à trois mois de prison avec sursis

Jean-Vincent Placé avait été arrêté après une soirée très alcoolisée à Paris.
Jean-Vincent Placé avait été arrêté après une soirée très alcoolisée à Paris. © JOEL SAGET / AFP
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avec AFP , modifié à
Jean-Vincent Placé a été condamné lundi à Paris à trois mois de prison avec sursis et 1.000 euros d'amende pour violences et outrages, lors d'une soirée alcoolisée en avril dans la capitale. 

L'ex-secrétaire d'État Jean-Vincent Placé a été condamné lundi à Paris à trois mois de prison avec sursis et 1.000 euros d'amende pour violences et outrages, lors d'une soirée alcoolisée en avril dans la capitale. L'ancien sénateur écologiste avait été interpellé ivre à la sortie d'un bar du 6ème arrondissement parisien, dont il venait d'être expulsé par un videur après un incident avec une cliente.

"Espèce de tocards". Actuellement conseiller régional d’Île-de-France, Jean-Vincent Placé a été jugé coupable de violences envers cette jeune femme. Il a également été condamné pour outrage à l'encontre de policiers, qui étaient intervenus. A l'un d'eux, il avait lancé : "espèce de tocards, vous ne savez pas qui je suis !". En revanche, il a été relaxé du chef d'injures raciales. En plus des 3 mois de prison avec sursis, Jean-Vincent Placé a été condamné à 1.000 euros. La condamnation ne sera pas inscrite à son casier judiciaire. 

"Une forme de toute-puissance". A l'audience en juillet, le parquet avait requis une peine de six mois de prison avec sursis et avait demandé une mise à l'épreuve de deux ans comprenant une obligation pour le prévenu de soigner son addiction à l'alcool et 1.000 euros d'amende pour l'injure raciale. Pour le procureur, Jean-Vincent Placé a exprimé dans ce dossier une forme de "désinhibition due à l'alcool mais aussi (...) une forme de supériorité, de toute-puissance".

"Je n'ai pas été violent", s'est défendu le conseiller régional. L'ancien secrétaire d'Etat avait reconnu un comportement inapproprié mais s'était défendu de toute violence. "J'ai été rigolard, arrogant, prétentieux, peut-être même hautain. J'ai été extrêmement insistant et mon comportement était déplacé mais je n'ai pas été violent et n'ai pas prononcé de propos sexistes ni insultants", avait lancé Jean-Vincent Placé.