Violences à Air France : un premier salarié convoqué par la direction

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Salomé Legrand avec C.M. , modifié à
L'un des salariés accusé pour les violences commises lors du CCE du 5 octobre dernier risque le licenciement. 

Il n'y a pas que l'opération communication du DRH d'Air France dans l'actualité de la compagnie ce 26 octobre. Un salarié sera reçu aujourd'hui par la direction dans le cadre d'un entretien préalable à sanction. Il risque un licenciement mais tout cela ne sera décidé qu'à une date ultérieure par un conseil de discipline. 

Premier des 18 salariés. Lors des incidents du 5 octobre, en marge du comité central d'entreprise, on reproche à ce magasinier de 27 ans d'avoir frappé un vigile qui était tombé à terre, entraînant le DRH dans sa chute. Il est le premier des dix-huit responsables de violence à être reçu en vue d'un éventuel licenciement. 

Faits reconnus. Le jeune homme, qui aurait reconnu les faits en garde à vue, devait être reçu à 10h. En marge de cette convocation, un rassemblement de soutien a eu lieu devant le siège à Roissy avec une petite centaine de salariés présents.

Ce week-end, certains salariés envisageaient une grève illimitée pour s'opposer aux propositions de la direction