Tour de France : la police ouvre le feu sur un automobiliste qui avait forcé un barrage

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Des policiers ont ouvert le feu sur un chauffard qui a pris la fuite en forçant un barrage de police © AFP
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B.W. avec AFP , modifié à
Un automobiliste a forcé un barrage de police place de la Concorde en début de matinée, alors que se prépare l'arrivée des coureurs du Tour de France.

Un homme était recherché dimanche matin après avoir forcé un cordon de sécurité mis en place à la Concorde à Paris pour l'arrivée du Tour de France par la police, qui a tiré des coups de feu, a-t-on appris de source policière. 

A priori "aucun lien avec le Tour de France". Dans le quartier des Champs-Elysées, vers 8h, un automobiliste a percuté un véhicule avant de prendre la fuite pour se soustraire à un contrôle de policiers déployés pour le Tour de France, a indiqué la police, confirmant une information de RTL. Le conducteur s'est ensuite dirigé vers la place de la Concorde, forçant le barrage mis en place sur le parcours de l'épreuve cycliste. La police a alors tiré des coups de feu pour immobiliser le véhicule, sans faire de blessés.

"Il n'y a aucun lien avéré pour l'instant entre cet événement et l'arrivée du Tour de France", a déclaré le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet.

Pas de "fusillade". Le conducteur est toujours recherché. Son véhicule a été retrouvé abandonné dans le 8e arrondissement de Paris - où se trouve la place de la Concorde -, avec des impacts de balles visibles sur la carrosserie, a-t-on ajouté de source proche du dossier à la mi-journée

Il n'y a pas eu d'échanges de tirs, donc pas de fusillade, a indiqué cette source, qui parle d'un "refus d'obtempérer". Comme le veut l'usage en pareille situation, l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie.

Une fête sous haute surveillance. L'arrivée du Tour de France sur les Champs Elysées fait traditionnellement l'objet d'importantes mesures de sécurité, plus visibles encore cette année compte tenu de la mobilisation policière renforcée sur les lieux sensibles depuis les attentats de Paris début janvier.