Produits dérivés : quand la police nationale se la joue NYPD

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Guillaume Biet , modifié à
INFO E1 - A l’image de la police new-yorkaise, la direction centrale de la sécurité publique commercialise, à partir de lundi, des goodies à son effigie.

A l’image du célèbre NYPD, la police new-yorkaise, dont les tee-shirts et autres accessoires sont portés par des millions de touristes, la police nationale se lance dans les produits dérivés. Tasse, stylo, briquet, porte-clé, montre, clé USB… une dizaine d’articles aux couleurs de la police est ainsi disponible à la vente sur un site internet dédié. Une première en France.

Dans les pas des américains. En vendant ces produits, la direction centrale de la sécurité publique (DCSP) espère mieux se faire connaître de la population. Moins connue du grand public que le RAID ou la police judiciaire, la sécurité publique regroupe pourtant 66.000 policiers, dont les motards, les membres des brigades anti-criminalités, ceux des brigades canines et le personnel administratif technique et scientifique. En résumé, la sécurité publique est la "police du quotidien",  souvent la première à intervenir suite aux appels au 17.

Une montre de la police nationale

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Pas de but lucratif. Côté financement, cette opération n'a rien coûté à la police. C’est une société française, basée près d’Orléans et spécialisée dans les produits dérivés, qui a fabriqué ces produits. L’entreprise prend également en charge la vente des goodies. Et pas un centime n’ira dans les caisses de la police, qui n’a pas vocation à avoir une activité commerciale. Les bénéfices sont en effet encaissés par la société qui a obtenu le marché. Mais en fonction du volume des ventes, le distributeur reversera à la DCSP quelques goodies, qui seront ensuite offerts lors de congrès ou d'échanges internationaux.

D’autres goodies en vue des fêtes de fin d’année. D'autres produits pourraient venir compléter la gamme dans les mois qui viennent, notamment à l'approche de Noël. Jusqu’à présent, de nombreux services de police ou de gendarmerie faisaient fabriquer des accessoires à leurs couleurs, mais sans les vendre au grand public. Ils étaient uniquement proposés en interne à leurs membres, dans un cadre associatif.