On ne saura jamais ce qui est arrivé aux 17 singes volés au zoo de Beauval

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avec AFP , modifié à
Outre les petits primates, protégés par la Convention de Washington, deux tortues avaient également été volées. Le préjudice total avait été estimé à 200.000 euros.

Un non-lieu a été prononcé vendredi dans l'affaire du vol de deux familles de petits singes rarissimes - sept tamarins-lions dorés et dix ouistità Saint-Aignan-sur-Cher (Loir-et-Cher) en mai 2015 au zoo de Beauval, à Saint-Aignan-sur-Cher (Loir-et-Cher), a-t-on appris samedi de source judiciaire.

Le vol de ces animaux relevait d'une opération "planifiée". Outre les petits primates, protégés par la Convention de Washington, deux tortues avaient également été volées. Le préjudice total avait été estimé à 200.000 euros. Malgré de nombreuses recherches et des mois d'investigations, les animaux n'ont jamais été retrouvés. Pour les enquêteurs, il ne faisait aucun doute que le vol de ces animaux relevait d'une opération "planifiée", avaient-ils souligné quelques jours après le vol. Pour eux, les malfaiteurs étaient "des connaisseurs" et "savaient exactement lesquels prendre".

Les enquêteurs n'avaient écarté aucune piste, entre commande d'un collectionneur et opération commando destinée à alimenter le marché noir des animaux rares. Une effraction avait été relevée sur une grille du parc et un cache avait été apposé sur une caméra de vidéosurveillance.