Gard : le corps d'Antoine, adolescent disparu depuis 2016, identifié dans une forêt

Le corps a été retrouvé dans un massif forestier difficile d'accès. Image d'illustration.
Le corps a été retrouvé dans un massif forestier difficile d'accès. Image d'illustration. © DAMIEN MEYER / AFP
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avec AFP , modifié à
Des chasseurs avaient découvert samedi un corps pendu dans un massif forestier du Gard. 

Le corps d'Antoine, un adolescent de 16 ans disparu le 1er mars 2016, a été découvert et identifié, pendu dans un massif forestier de son village du Gard, Clarensac, a annoncé mardi le procureur de la République.

"L'autopsie exclut tout acte d'agression à l'encontre du corps"."Le corps découvert est celui d'Antoine Zoia. L'orthodontiste a formellement identifié les empreintes dentaires" relevées sur le squelette découvert samedi par des chasseurs, a précisé le procureur de Nîmes Eric Maurel. "L'autopsie exclut tout acte d'agression à l'encontre du corps", a-t-il poursuivi sans préciser la cause de la mort, par respect pour la famille de ce mineur.

"La maman d'Antoine a formellement identifié un sac d'école et un couteau retrouvé près du corps", a précisé lors d'une conférence de presse le lieutenant-colonel Bertrand Michel, de la section de recherches de Nîmes.

Le corps a été retrouvé dans un massif forestier difficile d'accès. "Samedi matin, on ne percevait rien de la scène à quelques mètres à peine de l'endroit où l'on a découvert le corps. La végétation est très importante à cet endroit, et le lieu de découverte est situé à près de 100 mètres d'un chemin forestier", selon le vice-procureur Patrick Bottero qui s'était rendu sur place.

L'endroit étant très escarpé, les gendarmes ont dû mettre en place un système de cordes pour y accéder eux-même.

Une campagne d'affichage nationale avait été mise en place en 2016. Antoine Zoia avait disparu à Clarensac, le 1er mars 2016 et était resté depuis introuvable, malgré les moyens considérables déployés par les enquêteurs. À l'époque, les environs de Clarensac avaient été fouillés, en vain. Une campagne d'affichage national avait été mise en place, comme pour un autre jeune garçon disparu un an auparavant dans le même département du Gard, Lucas Tronche.

Antoine Zoia avait quitté son domicile en milieu d'après-midi, sans ses papiers et sans son portable, disant simplement à son père et à son frère : "Je reviens". À 16h, il achetait un briquet au bureau de tabac de la commune, puis n'avait plus été vu nulle part.